Auteur: Marc Fouchard
L'astrolabe est un outil astronomique permettant de représenter la partie du ciel observée en fonction de la date et de l'heure pour un lieu donné. Il permet ensuite de faire différentes mesures comme la détermination des heures de lever et de coucher d'un astre. Les applications de l'astrolabe sont pourtant très nombreuses. Pour avoir plus de détails, on pourra aller voir l'astrolabe.
La construction d'un astrolabe repose sur la projection stéréographique. Le but de cet exercice est d'étudier les propriétés principales de cette projection et d'en déduire l'image de points et de cercles caractéristiques de la sphère céleste.
Ce sont ces constructions qui ont permis de construire l'animation suivante.
astrolabe
Sur une sphère céleste un point est repéré par une longitude et une latitude. La latitude correspond à un angle entre donnant la hauteur au dessus d'un grand cercle de référence et en choisissant un côté positif (comme sur Terre, la latitude d'un lieu correspond à une hauteur au-dessus de l'équateur, comptée positivement dans l'hémisphère nord). Ce cercle de référence permet de définir l'axe des pôles et les pôles. La longitude correspond à l'angle, compris dans l'intervalle , entre un méridien de référence et le méridien passant par le point considéré. Cet angle est mesuré sur le cercle de référence en choisissant un sens positif. Sur la Terre les longitudes sont mesurées à partir du méridien passant par Greenwich en prenant comme sens positif la direction de l'Ouest (ce qui correspond au sens des aiguilles d'une montre lorsqu'on regarde du pôle nord).
Dans notre cas, la sphère céleste est une sphère de rayon unité (arbitraire), centrée sur l'observateur. Sur cette sphère on projette l'équateur terrestre, ce qui nous donne un grand cercle , appelé équateur céleste, le pôle nord se projette au point et le pôle sud au point , appelés respectivement pôle céleste nord et pôle céleste sud.
En astronomie différents ensembles de longitude et de latitude sont utilisés :
La figure ci-dessous montre la correspondance entre ces différents systèmes de coordonnées. On remarquera aussi sur la figure le lien entre la position du zénith et la latitude terrestre du lieu.
En un lieu de latitude on a alors les équations suivantes permettant de passer d'un ensemble de coordonnées à l'autre:
Le lien entre l'ascension droite et l'angle horaire se fait en utilisant l'angle horaire du point vernal appelé temps sidéral, que l'on notera . On a la relation : .
Difficulté : ☆☆ Temps : 2h
L'astrolabe est basée sur la projection stéréographique d'une sphère sur un plan. On considère ici la projection de pôle céleste sud . Un point de la sphère aura pour image, le point intersection de la droite avec le plan passant par le centre de la sphère et perpendiculaire à la droite reliant les pôles. La figure suivante illustre cette projection.
Quelle est l'image du pôle ? Quelles sont les points invariants par cette projection ?
On définie un repère sur le plan , centré en , l'axe des abscisses est dirigé vers l'origine des angles horaires sur l'équateur céleste et l'axe des ordonnées fait un angle de dans le sens trigonométrique vu du pôle céleste Sud. On utilisera alors un système de coordonnées polaires pour placer un point sur
Soit un point de , de coordonnées où est l'angle horaire et la déclinaison. Montrer que les coordonnées polaires de son image sont .
Montrer que la projection d'un cercle passant par le pôle céleste Sud est une droite.
Soit et deux points de . Soit le cercle de passant par ces points. On suppose que n'est pas un grand cercle. Il existe donc un cône de sommet tangent à en . Soit l'image de par projection sur . La droite coupe le plan en . Enfin, on appelle , le plan tangent à en . La droite , coupe le plan en , et la droite coupe le plan parallèle à passant par en . La figure ci-dessous montre la construction.
Montrer que . En déduire que puis que . En déduire que l'image de est un cercle.
On suppose maintenant que le cercle est un grand cercle. Les tangentes en tout point de sont maintenant parallèles. n'est plus défini, mais on peut encore construire le plan et le point . On appelle le point où la parallèle à passant par coupe la plan et , le point où la droite coupe le plan . Voir la figure ci-dessous.
Montrer que . En déduire de nouveau que l'image de est un cercle.
On définit un cercle de par son centre et son rayon qui correspond en fait à l'angle sous lequel est vu le rayon depuis le centre de la sphère . On suppose que . La figure ci-dessous illustre la situation.
On considère le grand cercle passant par , ayant pour coordonnées horaires , et , coupant en et . Déterminer les coordonnées horaires de et .
Montrer que les images et de et sont diamétralement opposées.
Ceci permet donc de construire facilement la projection du cercle, puisque connaissant et on peut déterminer le rayon et le centre du cercle projeté.
Ces propriétés permettent de construire facilement des cercles de latitude constante par rapport à l'équateur, comme les tropiques.
On connaît les coordonnées du Zénith ( et ). Ainsi, il est facile de tracer la projection de l'horizon puisqu'il correspond à un cercle de de centre et de rayon . De même différents cercles de hauteur constante par rapport à l'horizon peuvent être obtenus en changeant la valeur de (on prend ).
Les projections des méridiens par rapport à l'équateur sont aussi faciles à tracer puisqu'ils correspondent à des demi-grands cercles passant par le pôle céleste sud . Les projections correspondent donc à des demi-droites. On doit juste faire attention au fait qu'en astronomie le méridien d'origine par rapport à l'équateur correspond à celui qui contient le point vernal. Or, l'angle horaire du point vernal, appelé temps sidéral et noté , varie dans le temps. Ainsi les projections des méridiens équatoriaux vont tourner en même temps que .
On souhaite maintenant tracer la direction des points cardinaux Sud, Sud-Ouest, Ouest, Nord-Ouest, Nord, Nord-Est, Est, Sud-Est. Ces directions sont par définition sur l'horizon céleste, et leur azimut (voir la partie sphère céleste dans le préambule) respectives sont . On doit donc seulement calculer les coordonnées horaires de ces points pour pouvoir déterminer leur projection. Calculer donc les coordonnées horaires d'un point de l'horizon céleste d'azimut en un lieu de latitude
On veut maintenant construire la projection des méridiens par rapport à l'horizon céleste. Soit donc le méridien d'azimut et le méridien d'azimut . Justifier que ces deux méridiens forment un grand cercle de , dont on déterminera le centre sur et le rayon. Ceci permet de construire facilement la projection des méridiens d'après ce qu'on a vu précédemment.
La trajectoire apparente du Soleil vue depuis la Terre est dans un plan appelé écliptique. L'inclinaison entre le plan de l'écliptique et le plan de l'équateur est constante et est appelée obliquité, notée . Les variations de l'obliquité sont tellement faibles qu'on peut la supposer constante ici. La droite d'intersection entre ces deux plans passe par le point vernal et le centre de la sphère céleste . En s'aidant d'un dessin, déterminer les coordonnées équatoriales, puis les coordonnées horaires du pôle de l'écliptique ayant une déclinaison positive.
En déduire la méthode pour construire la projection de l'écliptique.
On suppose que le mouvement apparent du Soleil sur l'écliptique se fait de manière uniforme . Sachant que le 22 Mars de chaque année, le Soleil se trouve au point vernal, et que le mouvement se fait à ascension droite croissante au cours de l'année, déterminer les coordonnées équatoriales du Soleil, en fonction de la date du jours. En déduire ses coordonnées horaires.
On utilisera la relation suivante valable dans un triangle sphérique de sommet et de côté (étant le côté opposé au sommet , etc.) où (voir la figure ci-dessous) :.
Auteur: Marc Fouchard
Le but de cet exercice est de construire une carte illustrant la partie visible du ciel en un lieu donné en fonction de la date et de l'heure.
On peut voir dans l'animation ci-dessous le résultat final de cet exercice. L'horizon est fixe tandis que le fond d'étoiles fixes et le Soleil défilent à cause de la rotation de la Terre sur elle-même.
carte du ciel
Pour bien comprendre le but de l'exercice, il faut bien assimiler les deux sphères célestes qui interviennent ici. On pourra aller voir cette page où ces deux sphères sont présentées, ainsi que les 3 principaux systèmes de coordonnées utilisés en astronomie.
Difficulté : ☆ Temps : 2h
L'exercice se fait en deux étapes, la première consiste à construire le profile de l'horizon, et la deuxième à placer sur cet horizon le fond d'étoiles fixes contenant la trajectoire apparente annuelle du Soleil.
On se place en un lieu de latitude . Dessiner sur une sphère céleste avec l'équateur céleste comme plan de référence, le pôle céleste nord, l'horizon céleste, et les points cardinaux Sud, Ouest, Nord et Est. On notera aussi le point d'intersection du méridien passant par les pôles célestes nord et sud et par le zénith avec l'équateur céleste. On notera le point opposé à sur l'équateur céleste.
On mettra en évidence les angles suivants sur la figure: la déclinaison d'un point de l'horizon céleste, la latitude, la colatitude , et l'angle entre la direction ouest et le méridien équatorial passant par ,et compté positivement vers .
En utilisant la formule suivante, valable dans un triangle sphérique (voir le dessin ci-dessous), déterminer la déclinaison de en fonction de et .
.
Au lieu de l'angle , on souhaite utiliser un angle associé au Soleil, appelé heure solaire vraie et noté . Cet angle est mesuré sur l'équateur céleste, à partir de la direction , et compté positivement vers l'Est. Ainsi, l'Est, et l'Ouest correspondent respectivement à , et . Ecrire en fonction de .
Etudier la fonction . On déterminera en particulier la valeur de et de sa dérivée pour et .
On souhaite maintenant déterminer l'équation de la trajectoire apparente annuelle du Soleil (qui est dans un plan appelé éclitpique) dans un repère où on a l'ascension droite en abscisse et la déclinaison en ordonnées.
La normale au plan de l'écliptique dirigée vers l'hémisphère nord a une direction constante par rapport à la direction du pôle céleste nord . L'angle entre ces deux directions est appelé obliquité est vaut . Vu du pôle céleste nord, le Soleil décrit sa trajectoire dans le sens trigonométrique, c'est-à-dire que son ascension droite augmente au cours du temps.
Faire un dessin de la sphère des fixes mettant en évidence l'équateur céleste, le grand cercle de l'écliptique et les coordonnées équatoriales du Soleil.
En déduire en fonction de et de l'obliquité .
Etudier la fonction . On déterminera en particulier la valeur de et de sa dérivée pour et .
Déterminer les coordonnées du Soleil, aux équinoxes et aux solstices.
Il s'agit maintenant de positionner les deux graphes l'un par rapport à l'autre. C'est le Soleil qui fait le lien entre les deux. Il faut d'abord placer le Soleil en fonction de la date du jours. Une fois celui-ci positionné, il est facile de placer le graphe de l'horizon pour une heure solaire vraie donnée, puisque l'abscisse du Soleil sur cette carte correspond à l'heure solaire vraie. Ainsi lorsque le temps s'écoule le graphe de l'horizon va glisser sur le graphe des étoiles fixes et de l'écliptique (ou l'inverse suivant comment on choisi la transparence).
Il faut faire attention au fait que pour le graphe comportant l'horizon céleste, l'axe des abcisses est orienté de la droite vers la gauche, alors que pour la carte des étoiles fixes avec l'écliptique, l'axe des abscisses est orienté de la gauche vers la droite. Les deux axes vont de 0 à (en astronomie cependant on préfère noter les longitudes entre 0h et 24h).
Déterminer l'ascension droite du Soleil en fonction de la date du jours (ceci permet finalement de résoudre complètement l'animation présentée dans l'introduction à cet exercice).
On utilisera la relation suivante valable dans un triangle sphérique de sommet et de côté (étant le côté opposé au sommet , etc.) où (voir la figure ci-dessous) :.
pages_trigo/exo-astrolabe.html
L'image du pôle est le centre de la sphère . L'ensemble des points invariants sont les points intersection de la sphère céleste avec le plan . C'est l'équateur céleste.
Faire un dessin dans le plan qui contient aussi le point et le pôle céleste nord .
Soit et les coordonnées polaires de . Le point est dans demi-plan méridien passant par . Comme ce demi-plan permet de définir l'angle horaire et que l'origine des angles horaires et des angles polaires dans est la même, on a bien . On se place alors dans le plan . Le triangle est isocèle en (voir la figure ci-dessous). Ainsi On en déduit que . Le triangle étant rectangle en , on a donc: . On peut remarquer que cette formule est valable quelque soit .
Soit le plan contenant le cercle Comme contient aussi , on en déduit que les images des points de sont dans et par définition ils sont aussi dans . L'intersection de deux plans étant une droite, on remarque que les images de se trouvent bien sur une droite, notée .
Soit un point de . La droite coupe le cercle en un point autre que puisqu'elle n'est pas tangente à . Ainsi, est l'image de par la projection. Donc l'image de est la droite toute entière.
et étant deux tangentes à , on a bien (facilement démontré en utilisant le théorème de Pythagore aux triangles et ). Les triangles et sont en configuration de Thales. Comme on a bien . De même, les triangles et forment une autre configuration de Thales, donc : . Ainsi . Ainsi la distance est indépendante de la position du point sur , tout comme l'est la distance . Donc le point se trouve sur un cercle de centre . On voit que tout le cercle est obtenu lorsque décrit .
Les triangles et sont en configuration de Thales. On a donc: . Puis, avec la configuration de Thales des triangles et on a . De nouveau on a bien l'image de qui est un cercle de centre .
et sont sur le même méridien que (ou sur le méridien opposé). Ainsi, la latitude est obtenue à partir de celle de en ajoutant où en retranchant . Mais la latitude finale doit toujours être comprise dans l'intervalle . Si elle est en dehors de cet intervalle alors, il faut prendre la latitude opposée et lui ajouter , et aussi prendre l'opposé de la longitude.
Ainsi, si est obtenue en ajoutant et en retranchant à on a :
pour et si et et si ,
et pour : et si et et si .
Le point des constructions précédentes , et centre de la projection du cercle, se trouve dans le plan et dans le plan . Or ces deux plans sont confondus. Donc, les points , et sont sur la droite intersection des plans et . Ils sont donc alignés. et sont donc deux points distincts d'un cercle alignés avec le centre du cercle, ils sont donc diamétralement opposés.
Le point se trouvant sur l'horizon céleste, on a . La déclinaison étant dans l'intervalle , elle est complètement déterminée par son sinus. Ainsi en utilisant la 4ème relation des équations données dans le préambule, on obtient: , où la fonction est la réciproque de la fonction sinus. Comme cette fonction est à valeur dans , est complètement déterminé par cette relation.
Connaissant , la 5ème relation des équations données dans le préambule, nous permet d'avoir . Cette relation n'est pas définie pour les pôles (), mais dans ce cas l'angle horaire n'est pas définie non plus. D'autre part, on sait que la projection du pôle céleste nord est le centre de la sphère , alors que le pôle céleste sud est le seul point de la sphère céleste pour lequel la projection n'est pas définie.
Soit . On sait que , alors que est dans l'intervalle . Mais on sait que est aussi solution de l'équation pour . Pour choisir quelle est la bonne solution, on doit utiliser la 6ème relation des équations données dans le préambule, qui nous permet d'avoir . Mais seul le signe de cette quantité nous intéresse puisque , alors que . Or comme (les pôles sont exclus), . Ainsi si , on prend si et (qui est toujours solution, par périodicité, des deux équations que doit vérifier) si . Et si , on prend si et si .
Un méridien étant un demi-grand cercle passant par les pôles du cercle de référence, comme les deux méridiens en question sont opposés l'un à l'autre par rapport à l'axe des pôles (ici l'axe zénith-nadir), ils forment à eux deux un grand cercle de . Comme c'est un grand cercle son rayon est (en tant que cercle de ). Son centre, sur la sphère, se trouve donc sur l'axe des pôles du grand cercle. Cette axe est perpendiculaire au plan contenant le grand cercle et il passe par le centre de la sphère, il est donc compris dans le plan de l'horizon céleste et est perpendiculaire à la droite d'intersection entre le grand cercle défini par les méridiens et l'horizon céleste. On en déduit que son azimut est égal à (deux solutions possibles).
La déclinaison de est tout simplement . Son ascension droite est , ainsi d'après la relation donnée dans le préambule reliant l'ascension droite, le temps universel et l'angle horaire ,on voit que l'angle horaire de est .
C'est tout simplement la projection du cercle de , centré en et de rayon .
On utilise le triangle sphérique défini par le point vernal, noté , le Soleil et le point d'intersection entre le méridien équatorial passant par le Soleil et l'équateur céleste. On a ainsi le triangle sphérique suivant:
En appliquant les formules à ce triangle on obtient:
où avec égal au nombre de jours écoulés depuis le 22 mars (le nombre de jours dans une année étant égale à 365,25) et le symbole se réfère au Soleil.
Comme , sa valeur est complètement déterminée par l'inversion de la première équation.
Pour , si alors est solution de la deuxième équation, ainsi que . Mais en remarquant que si alors , on en déduit que si alors , sinon . Si alors . On prendra bien soin ensuite de transformer en un angle compris dans l'intervalle .
L'angle horaire du Soleil est alors donné par l'équation du temps sidéral donnée dans le préambule :.
La fin de la construction de l'astrolabe consiste simplement à placer le début de chaque mois sachant que chaque début correspond à une position spécifique du Soleil, ainsi que différentes étoiles dont les coordonnées équatoriales sont connues.
Pour l'animation, le temps universel est un paramètre d'entrée. Dans la pratique c'est plutôt l'angle horaire du Soleil qui est utilisé, l'astrolabe permet alors d'en déduire le temps universel.
pages_trigo/exo-carte-du-ciel.html
On note le point d'intersection entre le méridien équatorial passant par et l'équateur céleste. On considère le triangle sphérique . Dans ce triangle, l'angle en est égal à , et l'angle en Ouest est égal à la colatitude . On applique la formule ci-dessus avec , et . On obtient : , soit .
On a , c'est-à-dire , ainsi :
Avant tout, on remarque que la fonction n'est pas définie si . On rappelle que , comme , c'est bien la seule valeur interdite pour . Cette valeur correspond donc à , c'est-à-dire à un point de l'équateur terrestre.
Pour tout autre latitude, est définie, continue et dérivable sur . On remarque que donc la fonction est périodique et paire. En outre on a aussi , ainsi le point de coordonnée est un centre de symétrie pour la courbe représentative de .
Il suffit donc d'étudier pour .
On a : , ainsi le tableau de variation de sur est:
Ceci permet de tracer la courbe représentative de entre , puis on complète par symétrie centrale par rapport au point de coordonnées , puis par symétrie axiale par rapport à l'axe des ordonnées, ce qui permet de tracer la courbe entre . On obtient alors la courbe entre en utilisant la périodicité de .
En faisant le parallèle avec la figure de l'horizon céleste par rapport à l'équateur céleste, on a : .
est définie continue dérivable sur On a . Ainsi est périodique, elle est impaire, et sa courbe représentative est symétrique par rapport à l'axe .
Ainsi, il suffit d'étudier sur . On a , ainsi le tableau de variation de est :
Pour l'équinoxe de printemps, le solstice d'été, l'équinoxe d'automne et le solstice d'hiver, on a respectivement . Ainsi on a respectivement .
La date du jour permet de déterminer le nombre de jour écoulés depuis l'équinoxe de printemps (22 Mars environ). Ceci permet de connaître l'angle entre la direction du point vernal et le Soleil, mesuré sur l'écliptique. On note cet angle.
On utilise le triangle sphérique défini par le point vernal, noté , le Soleil et le point d'intersection entre le méridien équatorial passant par le Soleil et l'équateur céleste. On a ainsi le triangle sphérique suivant :
En appliquant les formules à ce triangle on obtient:
où avec égal au nombre de jours écoulés depuis le 22 mars (le nombre de jours dans une année étant égal à 365,25) et le symbole se réfère au Soleil.
Pour , si alors est solution de la deuxième équation, ainsi que . Mais en remarquant que si alors , on en déduit que si alors , sinon . Si alors . On prendra bien soin ensuite de transformer en un angle compris dans l'intervalle .