Toute déformation du front d'onde se traduit en signal d'erreur au foyer de chaque microlentille.
Crédit :
ASM
Fonction d'étalement du point et images des sous-pupilles de l'analyseur de Shack-Hartmann.
Crédit :
ONERA
Méthode de Shack-Hartmann
Un réseau de microlentilles assure la segmentation de la pupille en sous-pupilles.
En l'absence de déformation du front d'onde, à chaque sous-pupille
correspond une image centrée sur l'axe optique de la microlentille.
La déformation du plan d'onde par la turbulence, et son inclinaison locale au
niveau de chaque sous-pupilles, est directement retranscrite en un
déplacement de l'image sous-pupillaire.
L'analyse de ces déplacements permet de remonter à la déformation du front d'onde, et se voit traduite en termes correctifs à apporter au miroir déformable.
Les perturbations élémentaires du faisceau, visualisées selon 4 quadrants.
Crédit :
ASM
Sur 4 quadrants
Sur 4 quadrants, l'analyse de Shack-Hartmann permet de mettre en évidence les défauts les plus simples :
- Tip et tilt du faisceau (inclinaisons du front sur 2 directions perpendiculaires)
- Focus : erreur de focalisation (le front d'onde est alors sphérique, et non plan)
- Astigmatisme : erreur différentielle de focalisation (le front d'onde possède 2 courbures différentes, selon 2 directions perpendiculaires).
L'analyse par Shack-Hartmann
A chacune des micro-lentilles est associé un signal d'erreur.
Méthode de Shack-Hartmann
Chacune des microlentilles image une portion du front d'onde. Tout effet de turbulence se traduit en un déplacement (indiqué en rouge) de la tache image idéale. C'est ce déplacement qui est traité par la boucle de rétroaction et analysé par le système d'optique adaptative.
Crédit :
ASM