On trouvera dans cette section des exercices concernant :
Auteur: Alain Vienne
Les anciens classaient les étoiles suivant leur "grandeur". Cette grandeur correspond à l'éclat tel que le percevaient les anciens: ils observaient des étoiles de "première grandeur", de "deuxième grandeur", etc ... On appelle aussi ces grandeurs magnitudes et on la note 
: 
 pour l'étoile la plus brillante du ciel (Véga de la constellation de la Lyre) et 
 est souvent considéré comme la limite des étoiles visibles à l'oeil nu. Avec les plus grands télescopes actuels, on peut voir jusqu'à la magnitude 30. A l'inverse, le Soleil qui est très "éclatant" a une magnitude -27.
Voir aussi le cours AMC
En fait, la perception visuelle suit une échelle logarithmique par rapport au phénomène physique correspondant. Pour conserver la classification des anciens, la magnitude ou magnitude apparente (puisque que c'est la magnitude qui nous "apparaît" de l'endroit où on observe) est définie par:
 où 
 est l'éclat de l'astre que l'on observe. 
 est l'éclat de l'étoile Véga qui est ainsi prise en référence (pour assurer que sa magnitude apparente est 0). On rappelle que la notation 
 désigne le logarithme en base 10.
Il est clair que l'éclat est d'autant plus important que l'observateur est proche de la source lumineuse. Plus précisément, on a 
 où 
 est la puissance totale émise par l'astre et 
 est sa distance.
Pour caractériser la brillance intrinsèque d'un astre, on utilise la magnitude absolue, notée 
. C'est la magnitude qu'aurait cet astre si il était observé à la distance de 10 parsecs. On a donc pour un même astre : 
 et 
 avec 
On rappelle que le parsec est la distance pour laquelle on voit le rayon de l'orbite de la Terre (1 UA) sous l'angle de 1" de degré. Ainsi 
 (de la même manière qu'il y a 206265 " dans un radian).
Difficulté : ☆ Temps : 30mn
Vu de la Terre, le Soleil a une magnitude apparente égale à -27. Calculer la magnitude apparente qu'aurait le Soleil s'il était observé depuis l'étoile alpha du Centaure. La parallaxe de cette étoile est 
.
Difficulté : ☆ Temps : 20mn
Calculer la magnitude absolue du Soleil et celle de Véga (dont la parallaxe est 
)
Difficulté : ☆ Temps : 30mn
L'amas des pléiades contient 7 étoiles visibles à l'oeil nu:
| Etoile | magnitude | 
|---|---|
| Alcyone | 3,00 | 
| Atlas | 3,80 | 
| Electra | 3,80 | 
| Maia | 4,00 | 
| Merope | 4,30 | 
| Taggeta | 4,40 | 
| Pleione | 5,00 | 
Calculer la magnitude globale de l'amas.
Difficulté : ☆ Temps : 20mn
A partir de quelle distance à la planète Mars, un voyageur vers cette planète pourra-t-il voir à l'oeil nu les satellites de Mars? On donne les magnitudes de Phobos et Deimos vus de la Terre à l'opposition de Mars: 
 et 
. On supposera que l'orbite de Mars est un cercle de rayon 1,524 UA.
Difficulté : ☆☆ Temps : 50mn
Lors de l'opposition, une planète extérieure est vue depuis la Terre avec la magnitude 
. Exprimez la magnitude de cette planète lorsqu'elle est à la distance 
 de la Terre et à la distance 
 du Soleil. On donnera cette expression en fonction de 
, 
 et 
 (on négligera l'effet de phase).
Application à Jupiter pour lequel 
 et 
, puis à Mars pour lequel 
 et 
: Calculer la magnitude de ces planètes lorsqu'elles sont en quadrature.
Difficulté : ☆☆ Temps : 60mn
On observe à l'oeil nu une étoile de magnitude apparente 
. On l'observe ensuite au travers d'un instrument dont le diamètre d'ouverture est 
 avec une pupille de sortie dont le diamètre 
 est égal à celle de l'oeil.
Quelle est la magnitude instrumentale 
 de cette étoile au travers de cet instrument.
Quelle est la magnitude limite observable avec cet instrument?
Faire l'application numérique avec les télescopes d'ouverture suivante: 5cm, 20cm, 1m, 8 m. On prendra 
Auteur: Stéphane Erard
Les éléments chimiques les plus légers sont formés au début de l'univers, les plus lourds sont formés essentiellement dans les étoiles.
Tous ne sont pas stables. Un radionucléide est un noyau atomique instable qui se désintègre en une autre espèce. La probabilité de désintégration de chaque atome est constante au cours du temps, et les événements sont indépendants.
Difficulté : ☆ Temps : 15 min
On considère une seule espèce radioactive. Soit N(t) le nombre d'atomes à l'instant t, quel est le nombre de désintégrations dN pendant l'intervalle de temps dt ?
En déduire le nombre d'atomes présents à l'instant t.
Au bout de quel intervalle de temps 
 le nombre d'atomes radioactifs est-il réduit de moitié ?
Tracer la courbe d'évolution et sa tangente à l'instant initial. Reporter 
 et 
. 
On définit l'activité A comme le nombre de désintégrations par seconde d'une espèce. C'est une grandeur observable, qui se mesure en Becquerels (Bq) dans le Système International. Exprimer celle-ci en fonction du temps.
Difficulté : ☆ Temps : 30 min
On utilise la loi de décroissance radioactive pour dater un échantillon de météorite. Les âges étant élevés (de l'ordre de l'âge du Système solaire, ~5 milliards d'années) on utilise des isotopes à longue période.
Le rubidium 87 décroît par radioactivité 
 en strontium 87 avec une demi-vie de 49 milliards d'années, selon la réaction suivante :
Un des neutrons se transforme en proton (radioactivité 
). Le nombre de masse (87) est inchangé, le nombre de charges varie (de 37 à 38). La charge totale est conservée par l'émission d'un électron. La quatrième particule est un anti-neutrino symétrique de l'électron, dont la présence est requise par la conservation du moment cinétique.
Ecrire la quantité de 
 à l'instant de la mesure t en fonction des quantités de 
 initiale et de 
 actuelle et initiale.
Récrire cette équation pour éliminer une des quantités inconnues.
En pratique, on mesure des rapports d'abondance ; en l'occurrence on rapporte toutes les abondances à celle du 
, isotope stable du strontium qui n'est pas un produit de désintégration (son abondance n'est donc pas fonction du temps). Faire apparaître ces rapports. Commentaires ?
On lève l'indétermination précédente en effectuant cette mesure sur différents minéraux présents dans la même météorite, et formés au même moment. Reporter les points de mesures attendus sur un graphique dérivé de la fonction précédente.
Les mesures des rapports isotopiques dans l'exemple sont les suivantes :
 
 | 
 
 | 
| 0.059 | 0.703 | 
| 0.137 | 0.708 | 
| 0.158 | 0.709 | 
| 0.295 | 0.718 | 
| 0.323 | 0.720 | 
| 0.376 | 0.724 | 
| 0.386 | 0.724 | 
Trouver un ordre de grandeur de l'âge de la météorite à l'aide des chiffres fournis. Que mesure-t-on exactement avec cette méthode ?
Auteur: Jérôme Thiébaut
Les équations d'Einstein de la relativité générale appliquées à l'univers que l'on suppose être un fluide homogène et isotrope, aboutissent à l'équation de Friedmann,
,
décrivant l'évolution de l'univers en fonction de son contenu. 
Ce contenu est défini par les paramètres de densité de matière, 
, de rayonnement, 
, de constante cosmologique, 
 et de courbure, 
.
 est la constante de Hubble et 
 est le facteur d'échelle décrivant l'évolution de l'univers.
La composition de l'univers évoluant avec le temps, les différents paramètres de densité ont des importances relatives différentes en fonction de l'ère cosmologique considérée. Ils sont tour à tour dominants (
 puis 
 et 
 et enfin 
) ou négligeables.
On se propose dans cet exercice d'étudier un modèle d'univers dominé par la matière avec une courbure négative et de vérifier si il peut coïncider avec les observations actuelles.
Difficulté : ☆☆ Temps : 30 mn
On considère un univers dominé par la matière non relativiste et avec une courbure négative. Dans ce cas, l'équation de Friedmann s'écrit:
où 
est la constante de Hubble, 
le paramètre de densité et 
le paramètre de courbure.
La solution sous une forme paramétrique est:
, 
,
où 
 et 
 sont des constantes.
Dériver 
 et 
 par rapport au temps et éliminer la dépendance en 
 de 
.
Calculer les constantes 
 et 
 comme fonction de la constante de Hubble et des paramètres de densité et de courbure.
Calculer le paramètre de décélération 
 défini comme: 
 .
Les observations actuelles montrent que l'univers est dans une phase d'accélération. Ce type d'univers a t'il une phase accélérée ? Peut-il représenter notre univers ?
Auteur : Marc Fouchard.
Le but de cet exercice est de résoudre l'équation de Kepler dans le cas hyperbolique. On a déjà vu ici comment résoudre l'équation de Kepler dans le cas elliptique. On va voir ci une méthode similaire pour une trajectoire hyperbolique. Dans ce cas l'équation de Kepler est :
où 
 est l'anomalie moyenne, 
 est l'excentricité (qui est 
 dans le cas hyperbolique) et 
 est l'anomalie excentrique. On peut voir ici une animation avec le lien entre les trois anomalies dans le cas hyperbolique. (
 correspond à l'anomalie vraie)
Difficulté : ☆☆ Temps : 1h
Soit 
 la fonction définie par 
 sur 
 avec 
 une constante. Montrer que 
 est continue dérivable 2 fois, que 
 est strictement supérieure à zéro et que 
 est supérieure à zéro pour 
 On rappelle que dans le cas hyperbolique 
.
Soit 
, le nombre réel positif tel que 
. Montrer que pour 
, 
.
Montrer que la courbe représentative de 
 est au-dessus de sa tangente sur 
.
En déduire que la suite 
 définie par:
avec 
, est décroissante et minorée par 
.
En déduire que la suite 
 converge et que sa limite est 
.
Cette propriété de la suite 
 est utilisée pour résoudre par itération et de manière approchée l'équation de Kepler.
Auteur: Marc Fouchard
L'astrolabe est un outil astronomique permettant de représenter la partie du ciel observée en fonction de la date et de l'heure pour un lieu donné. Il permet ensuite de faire différentes mesures comme la détermination des heures de lever et de coucher d'un astre. Les applications de l'astrolabe sont pourtant très nombreuses. Pour avoir plus de détails, on pourra aller voir l'astrolabe.
La construction d'un astrolabe repose sur la projection stéréographique. Le but de cet exercice est d'étudier les propriétés principales de cette projection et d'en déduire l'image de points et de cercles caractéristiques de la sphère céleste.
Ce sont ces constructions qui ont permis de construire l'animation suivante.
astrolabe 
Sur une sphère céleste un point est repéré par une longitude et une latitude. La latitude correspond à un angle entre 
 donnant la hauteur au dessus d'un grand cercle de référence et en choisissant un côté positif (comme sur Terre, la latitude d'un lieu correspond à une hauteur au-dessus de l'équateur, comptée positivement dans l'hémisphère nord). Ce cercle de référence permet de définir l'axe des pôles et les pôles. La longitude correspond à l'angle, compris dans l'intervalle 
, entre un méridien de référence et le méridien passant par le point considéré. Cet angle est mesuré sur le cercle de référence en choisissant un sens positif.
Sur la Terre les longitudes sont mesurées à partir du méridien passant par Greenwich en prenant comme sens positif la direction de l'Ouest (ce qui correspond au sens des aiguilles d'une montre lorsqu'on regarde du pôle nord).
Dans notre cas, la sphère céleste 
 est une sphère de rayon unité (arbitraire), centrée sur l'observateur. Sur cette sphère on projette l'équateur terrestre, ce qui nous donne un grand cercle , appelé équateur céleste, le pôle nord se projette au point 
 et le pôle sud au point 
 , appelés respectivement pôle céleste nord et pôle céleste sud. 
En astronomie différents ensembles de longitude et de latitude sont utilisés :
 et positive au dessus de l'horizon, et une longitude mesurée sur l'horizon céleste, appelée azimut et notée 
, en prenant comme méridien d'origine celui passant par le pôle céleste sud et comme sens positif vers l'ouest. 
, positive vers le pôle céleste nord, et une longitude appelée angle horaire et noté 
, avec comme méridien d'origine le méridien passant par le zénith et comme sens positif vers l'ouest.
, est mesurée par rapport au méridien d'origine qui contient la position du Soleil au moment de l'équinoxe de printemps et le sens positif est le sens trigonométrique (vue du pôle nord). Cette position est appelé le point vernal et ce sens positif correspond au sens du mouvement annuel du Soleil.La figure ci-dessous montre la correspondance entre ces différents systèmes de coordonnées. On remarquera aussi sur la figure le lien entre la position du zénith et la latitude terrestre du lieu.
 correspond à la direction du point vernal.
En un lieu de latitude 
 on a alors les équations suivantes permettant de passer d'un ensemble de coordonnées à l'autre:
Le lien entre l'ascension droite et l'angle horaire se fait en utilisant l'angle horaire du point vernal appelé temps sidéral, que l'on notera 
. On a la relation : 
.
Difficulté : ☆☆ Temps : 2h
L'astrolabe est basée sur la projection stéréographique d'une sphère sur un plan. On considère ici la projection de pôle céleste sud 
. Un point 
 de la sphère aura pour image, le point 
 intersection de la droite 
 avec le plan 
 passant par le centre de la sphère 
 et perpendiculaire à la droite 
 reliant les pôles. La figure suivante illustre cette projection.
Quelle est l'image du pôle 
 ? Quelles sont les points invariants par cette projection ?
On définie un repère sur le plan 
, centré en 
, l'axe des abscisses est dirigé vers l'origine des angles horaires sur l'équateur céleste et l'axe des ordonnées fait un angle de 
 dans le sens trigonométrique vu du pôle céleste Sud. On utilisera alors un système de coordonnées polaires 
 pour placer un point sur 
Soit 
 un point de 
, de coordonnées 
 où 
 est l'angle horaire et 
 la déclinaison. Montrer que les coordonnées polaires de son image 
 sont 
. 
Montrer que la projection d'un cercle 
 passant par le pôle céleste Sud 
 est une droite.
Soit 
 et 
 deux points de 
. Soit 
 le cercle de 
 passant par ces points. On suppose que 
 n'est pas un grand cercle. Il existe donc un cône de sommet 
 tangent à 
 en 
. Soit 
 l'image de 
 par projection sur 
. La droite 
 coupe le plan 
 en 
. Enfin, on appelle 
, le plan tangent à 
 en 
. La droite 
, coupe le plan 
 en 
, et la droite 
 coupe le plan parallèle à 
 passant par 
 en 
. La figure ci-dessous montre la construction.
Montrer que 
. En déduire que 
 puis que 
. En déduire que l'image de 
 est un cercle. 
On suppose maintenant que le cercle 
 est un grand cercle. 
Les tangentes en tout point de 
 sont maintenant parallèles. 
 n'est plus défini, mais on peut encore construire le plan 
 et le point 
. On appelle 
 le point où la parallèle à 
 passant par 
 coupe la plan 
 et 
, le point où la droite 
 coupe le plan 
. Voir la figure ci-dessous.

Montrer que 
. En déduire de nouveau que l'image de 
 est un cercle.
On définit un cercle 
 de 
 par son centre 
 et son rayon 
 qui correspond en fait à l'angle sous lequel est vu le rayon depuis le centre 
 de la sphère 
. On suppose que 
. La figure ci-dessous illustre la situation. 
On considère le grand cercle passant par 
, ayant pour coordonnées horaires 
, et 
, coupant 
 en 
 et 
. Déterminer les coordonnées horaires de 
 et 
.
Montrer que les images 
 et 
 de 
 et 
 sont diamétralement opposées.
Ceci permet donc de construire facilement la projection du cercle, puisque connaissant 
 et 
 on peut déterminer le rayon et le centre du cercle projeté.
Ces propriétés permettent de construire facilement des cercles de latitude constante par rapport à l'équateur, comme les tropiques.
On connaît les coordonnées du Zénith (
 et 
). Ainsi, il est facile de tracer la projection de l'horizon puisqu'il correspond à un cercle de 
 de centre 
 et de rayon 
. De même différents cercles de hauteur constante 
 par rapport à l'horizon peuvent être obtenus en changeant la valeur de 
 (on prend 
).
Les projections des méridiens par rapport à l'équateur sont aussi faciles à tracer puisqu'ils correspondent à des demi-grands cercles passant par le pôle céleste sud 
. Les projections correspondent donc à des demi-droites. On doit juste faire attention au fait qu'en astronomie le méridien d'origine par rapport à l'équateur correspond à celui qui contient le point vernal. Or, l'angle horaire du point vernal, appelé temps sidéral et noté 
, varie dans le temps. Ainsi les projections des méridiens équatoriaux vont tourner en même temps que 
.
On souhaite maintenant tracer la direction des points cardinaux Sud, Sud-Ouest, Ouest, Nord-Ouest, Nord, Nord-Est, Est, Sud-Est. Ces directions sont par définition sur l'horizon céleste, et leur azimut (voir la partie sphère céleste dans le préambule) respectives sont 
. On doit donc seulement calculer les coordonnées horaires de ces points pour pouvoir déterminer leur projection. Calculer donc les coordonnées horaires d'un point 
 de l'horizon céleste d'azimut 
 en un lieu de latitude 
On veut maintenant construire la projection des méridiens par rapport à l'horizon céleste. Soit donc le méridien d'azimut 
 et le méridien d'azimut 
. Justifier que ces deux méridiens forment un grand cercle 
 de 
, dont on déterminera le centre sur 
 et le rayon. Ceci permet de construire facilement la projection des méridiens d'après ce qu'on a vu précédemment.
La trajectoire apparente du Soleil vue depuis la Terre est dans un plan appelé écliptique. L'inclinaison entre le plan de l'écliptique et le plan de l'équateur est constante et est appelée obliquité, notée 
. Les variations de l'obliquité sont tellement faibles qu'on peut la supposer constante ici. La droite d'intersection entre ces deux plans passe par le point vernal et le centre de la sphère céleste 
.
En s'aidant d'un dessin, déterminer les coordonnées équatoriales, puis les coordonnées horaires du pôle de l'écliptique 
 ayant une déclinaison positive.
En déduire la méthode pour construire la projection de l'écliptique.
On suppose que le mouvement apparent du Soleil sur l'écliptique se fait de manière uniforme . Sachant que le 22 Mars de chaque année, le Soleil se trouve au point vernal, et que le mouvement se fait à ascension droite croissante au cours de l'année, déterminer les coordonnées équatoriales du Soleil, en fonction de la date du jours. En déduire ses coordonnées horaires.
On utilisera la relation suivante valable dans un triangle sphérique de sommet 
 et de côté 
 (
étant le côté opposé au sommet 
, etc.) où 
 (voir la figure ci-dessous) :
.
Auteur: Marc Fouchard
Le but de cet exercice est de construire une carte illustrant la partie visible du ciel en un lieu donné en fonction de la date et de l'heure.
On peut voir dans l'animation ci-dessous le résultat final de cet exercice. L'horizon est fixe tandis que le fond d'étoiles fixes et le Soleil défilent à cause de la rotation de la Terre sur elle-même.
carte du ciel 
Pour bien comprendre le but de l'exercice, il faut bien assimiler les deux sphères célestes qui interviennent ici. On pourra aller voir cette page où ces deux sphères sont présentées, ainsi que les 3 principaux systèmes de coordonnées utilisés en astronomie.
Difficulté : ☆ Temps : 2h
L'exercice se fait en deux étapes, la première consiste à construire le profile de l'horizon, et la deuxième à placer sur cet horizon le fond d'étoiles fixes contenant la trajectoire apparente annuelle du Soleil.
On se place en un lieu de latitude 
. Dessiner sur une sphère céleste avec l'équateur céleste comme plan de référence, le pôle céleste nord, l'horizon céleste, et les points cardinaux Sud, Ouest, Nord et Est. On notera aussi 
le point d'intersection du méridien passant par les pôles célestes nord et sud et par le zénith avec l'équateur céleste. On notera 
 le point opposé à 
 sur l'équateur céleste.
 
On mettra en évidence les angles suivants sur la figure: la déclinaison 
d'un point 
 de l'horizon céleste, la latitude, la colatitude 
, et l'angle 
 entre la direction ouest et le méridien équatorial passant par 
,et compté positivement vers 
. 
En utilisant la formule suivante, valable dans un triangle sphérique (voir le dessin ci-dessous), 
déterminer la déclinaison 
 de 
 en fonction de 
et 
.
.

Au lieu de l'angle 
, on souhaite utiliser un angle associé au Soleil, appelé heure solaire vraie et noté 
. Cet angle est mesuré sur l'équateur céleste, à partir de la direction 
, et compté positivement vers l'Est.
Ainsi, l'Est, 
 et l'Ouest correspondent respectivement à 
, 
 et 
. Ecrire 
 en fonction de 
. 
Etudier la fonction 
. On déterminera en particulier la valeur de 
et de sa dérivée pour 
 et 
.
On souhaite maintenant déterminer l'équation de la trajectoire apparente annuelle du Soleil (qui est dans un plan appelé éclitpique) dans un repère où on a l'ascension droite en abscisse et la déclinaison en ordonnées.
La normale au plan de l'écliptique dirigée vers l'hémisphère nord a une direction constante par rapport à la direction du pôle céleste nord 
. L'angle entre ces deux directions est appelé obliquité est vaut 
. Vu du pôle céleste nord, le Soleil décrit sa trajectoire dans le sens trigonométrique, c'est-à-dire que son ascension droite augmente au cours du temps. 
Faire un dessin de la sphère des fixes mettant en évidence l'équateur céleste, le grand cercle de l'écliptique et les coordonnées équatoriales du Soleil.
En déduire 
 en fonction de 
 et de l'obliquité 
. 
Etudier la fonction 
. On déterminera en particulier la valeur de 
et de sa dérivée pour 
 et 
.
Déterminer les coordonnées du Soleil, aux équinoxes et aux solstices.
Il s'agit maintenant de positionner les deux graphes l'un par rapport à l'autre. C'est le Soleil qui fait le lien entre les deux. Il faut d'abord placer le Soleil en fonction de la date du jours. Une fois celui-ci positionné, il est facile de placer le graphe de l'horizon pour une heure solaire vraie donnée, puisque l'abscisse du Soleil sur cette carte correspond à l'heure solaire vraie. Ainsi lorsque le temps s'écoule le graphe de l'horizon va glisser sur le graphe des étoiles fixes et de l'écliptique (ou l'inverse suivant comment on choisi la transparence).
Il faut faire attention au fait que pour le graphe comportant l'horizon céleste, l'axe des abcisses est orienté de la droite vers la gauche, alors que pour la carte des étoiles fixes avec l'écliptique, l'axe des abscisses est orienté de la gauche vers la droite. Les deux axes vont de 0 à 
(en astronomie cependant on préfère noter les longitudes entre 0h et 24h).
Déterminer l'ascension droite du Soleil en fonction de la date du jours (ceci permet finalement de résoudre complètement l'animation présentée dans l'introduction à cet exercice).
On utilisera la relation suivante valable dans un triangle sphérique de sommet 
 et de côté 
 (
étant le côté opposé au sommet 
, etc.) où 
 (voir la figure ci-dessous) :
.
pages_exp/exo-magnitudes.html
La parallaxe d'une étoile est l'angle sous lequel on voit le rayon de l'orbite de la Terre depuis cette étoile. D'après la définition du parsec, on en déduit immédiatement que 
 . Cette relation n'est valable que dans les unités indiquées.
pages_exp/exo-magnitudes.html
Soleil: 
Véga: 
pages_exp/exo-magnitudes.html
Ce ne peut être la somme des magnitudes (!) puisque l'échelle est logarithmique.
 puis 
pages_exp/exo-magnitudes.html
Dire que Mars est vu à l'oppostion signifie que Mars est du côté opposé au Soleil vu de la Terre.
Phobos: 
 km
Deimos: 
 km
pages_exp/exo-magnitudes.html
Dire que la puissance 
 reçue et réémise par la planète est proportionnelle à 
, puis que la puissance 
 reçue au niveau de la Terre est 
On trouve: 
 . 
 est une constante que l'on élimine par l'introduction de 
. En effet à l'opposition, on a 
 (en ua). On en déduit donc que:
A la quadrature, on peut appliquer le théorême de Pythagore.
Mars : 
Jupiter : 
pages_exp/exo-magnitudes.html
Respectivement: 
 / 
 / 
 / 
pages_exp/exo-mpa-exp2.html
Rappel : le nombre de désintégrations est par hypothèse proportionnel à la quantité d'atomes de l'espèce considérée.
La constante radioactive λ, positive, a les dimensions inverses d'un temps.
Le signe - correspond à une diminution du nombre d'atomes au cours du temps.
On appelle 
 le nombre d'atomes au temps 0.
La forme exponentielle provient de l'intégration d'une équation différentielle linéaire d'ordre 1, la plus simple qui soit.
Le temps 
 est appelé demi-vie, ou période radioactive, de l'espèce.
Le nombre de désintégrations pendant dt est -dN.
pages_exp/exo-mpa-exp2.html
On n'a qu'une équation pour quatre quantités dont seulement deux sont mesurables. Il nous manque pour conclure la quantité initiale de strontium (ou son rapport isotopique initial).
L'équation est celle d'une simple droite, dont la pente change au cours du temps.

Les différents minéraux contiennent a priori des quantités différentes de Rb et Sr, mais les points sont alignés sur une droite. La pente de cette droite varie au cours du temps, d'où son nom d'isochrone. L'ordonnée à l'origine est le rapport isotopique initial du Sr.
On calcule la droite de régression en appliquant le modèle linéaire ci-dessus. On en déduit :
L'âge estimé est de 4,45 ± 0.04 milliards d'années. Il s'agit d'un des matériaux les plus anciens du Système solaire.
On mesure de cette façon le temps écoulé depuis le moment où les éléments considérés sont piégés dans la roche, et coupés d'autres sources de Rb et Sr — c'est en l'occurrence le moment de la cristallisation. D'autres couples de radionucléides permettent de sonder d'autres échelles de temps, ou des événements plus récents dans l'histoire de la roche (activité volcanique tardive, dégazage, temps passé dans le milieu interplanétaire…).
pages_hyper/courb-neg2.html
,
,
et donc, 
Réduire au même dénominateur et identifier les puissances de 
.
,
soit en réduisant au même dénominateur:
.
Par identification:
 et
.
D'où:
 et 
.
Le paramètre de décélération étant toujours positif, ce type d'univers n'a pas de phase d'accélération. Il n'est donc pas compatible avec le nôtre puisque nous sommes dans une phase d'expansion accélérée.
pages_hyper/exo-eq-kepler-hyp.html
D'après les propriétés de la fonction sinus hyperbolique et cosinus hyperbolique on en déduit que 
 est continue, dérivable deux fois sur 
. 
On a 
. Pour tout 
, 
. Comme 
 on en déduit que 
 pour 
. 
De même 
. Pour 
 on a donc bien 
.
 est strictement croissante sur 
. Comme 
 et que 
 on a bien 
Soit 
, on a:
.
On remarque facilement que 
 et 
. Ainsi 
 est une fonction croissante au voisinage de 
, donc 
 est négative pour 
 et positive pour 
. Donc 
 correspond à un minimum pour 
. Ainsi au voisinage de 
 on a 
 ce qui montre que la courbe représentative de 
 est effectivement au-dessus de sa tangente.
Comme 
 et 
 sont positives sur 
, la suite 
 est effectivement décroissante tant que les valeurs de la suite restent dans 
. 
D'autre part, en remarquant que le point de l'axe des abscisses d'abscisse 
 est le point d'intersection de la tangente au point d'abscisse 
 à la courbe représentative de 
 avec l'axe des abscisses, on en déduit que 
 puisque la tangente est en-dessous de la courbe représentative de 
. Comme 
 est croissante et que 
 on a bien 
.
 étant décroissante et minorée par 
elle converge vers une limite 
. A la limite on a : 
,
Donc 
. Ainsi on a bien 
.
pages_trigo/exo-astrolabe.html
L'image du pôle 
 est le centre de la sphère 
. L'ensemble des points invariants sont les points intersection de la sphère céleste 
 avec le plan 
. C'est l'équateur céleste. 
Faire un dessin dans le plan 
 qui contient aussi le point 
 et le pôle céleste nord 
.
Soit 
 et 
 les coordonnées polaires de 
.
Le point 
 est dans demi-plan méridien passant par 
. Comme ce demi-plan permet de définir l'angle horaire 
 et que l'origine des angles horaires et des angles polaires dans 
 est la même, on a bien 
.
On se place alors dans le plan 
. Le triangle 
 est isocèle en 
 (voir la figure ci-dessous). Ainsi On en déduit que 
. Le triangle 
 étant rectangle en 
, on a donc: 
. On peut remarquer que cette formule est valable quelque soit 
.

d'un point. 
Soit 
 le plan contenant le cercle 
 Comme 
 contient aussi 
, on en déduit que les images des points de 
 sont dans 
 et par définition ils sont aussi dans 
. L'intersection de deux plans étant une droite, on remarque que les images de 
 se trouvent bien sur une droite, notée 
. 
Soit 
 un point de 
. La droite 
 coupe le cercle 
 en un point 
 autre que 
 puisqu'elle n'est pas tangente à 
. Ainsi, 
 est l'image de 
 par la projection. Donc l'image de 
 est la droite 
 toute entière. 
 et 
 étant deux tangentes à 
, on a bien 
 (facilement démontré en utilisant le théorème de Pythagore aux triangles 
 et 
). Les triangles 
 et 
 sont en configuration de Thales. Comme 
 on a bien 
. De même, les triangles 
 et 
 forment une autre configuration de Thales, donc : 
. Ainsi 
. Ainsi la distance 
 est indépendante de la position du point 
 sur 
, tout comme l'est la distance 
. 
Donc le point 
 se trouve sur un cercle de centre 
. On voit que tout le cercle est obtenu lorsque 
 décrit 
. 
Les triangles 
 et 
 sont en configuration de Thales. On a donc:
. Puis, avec la configuration de Thales des triangles 
 et 
 on a 
.
De nouveau on a bien l'image de 
 qui est un cercle de centre 
.
 et 
 sont sur le même méridien que 
 (ou sur le méridien opposé). Ainsi,
la latitude est obtenue à partir de celle de 
 en ajoutant où en retranchant 
. Mais la latitude finale doit toujours être comprise dans l'intervalle 
. Si elle est en dehors de cet intervalle alors, il faut prendre la latitude opposée et lui ajouter 
, et aussi prendre l'opposé de la longitude. 
Ainsi, si 
 est obtenue en ajoutant 
 et 
 en retranchant 
 à 
 on a : 
pour 
 
 et 
 si 
 et 
 et 
 si 
 ,
et pour 
 : 
 et 
 si 
 et 
 et 
 si 
.
Le point 
 des constructions précédentes , et centre de la projection du cercle, se trouve dans le plan 
 et dans le plan 
. Or ces deux plans sont confondus. Donc, les points 
, 
 et 
 sont sur la droite intersection des plans 
 et 
. Ils sont donc alignés. 
 et 
 sont donc deux points distincts d'un cercle alignés avec le centre du cercle, ils sont donc diamétralement opposés.
Le point 
 se trouvant sur l'horizon céleste, on a 
. La déclinaison étant dans l'intervalle 
, elle est complètement déterminée par son sinus. Ainsi en utilisant la 4ème relation des équations données dans le préambule, on obtient: 
, où la fonction 
 est la réciproque de la fonction sinus. Comme cette fonction est à valeur dans 
, 
est complètement déterminé par cette relation.
Connaissant 
, la 5ème relation des équations données dans le préambule, nous permet d'avoir 
. Cette relation n'est pas définie pour les pôles (
), mais dans ce cas l'angle horaire 
n'est pas définie non plus. D'autre part, on sait que la projection du pôle céleste nord est le centre de la sphère 
, alors que le pôle céleste sud est le seul point de la sphère céleste pour lequel la projection n'est pas définie. 
Soit 
. On sait que 
, alors que 
 est dans l'intervalle 
. Mais on sait que 
 est aussi solution de l'équation pour 
. Pour choisir quelle est la bonne solution, on doit utiliser la 6ème relation des équations données dans le préambule, qui nous permet d'avoir 
. Mais seul le signe de cette quantité nous intéresse puisque 
, alors que 
. Or comme 
 (les pôles sont exclus), 
. Ainsi si 
, on prend 
 si 
 et 
 (qui est toujours solution, par périodicité, des deux équations que 
 doit vérifier) si 
. Et si 
, on prend 
 si 
 et 
 si 
. 
Un méridien étant un demi-grand cercle passant par les pôles du cercle de référence, comme les deux méridiens en question sont opposés l'un à l'autre par rapport à l'axe des pôles (ici l'axe zénith-nadir), ils forment à eux deux un grand cercle de 
. Comme c'est un grand cercle son rayon est 
 (en tant que cercle de 
). Son centre, sur la sphère, se trouve donc sur l'axe des pôles du grand cercle. Cette axe est perpendiculaire au plan contenant le grand cercle et il passe par le centre de la sphère, il est donc compris dans le plan de l'horizon céleste et est perpendiculaire à la droite d'intersection entre le grand cercle défini par les méridiens et l'horizon céleste. On en déduit que son azimut est égal à 
 (deux solutions possibles).

La déclinaison de 
 est tout simplement 
. Son ascension droite est 
, ainsi d'après la relation donnée dans le préambule reliant l'ascension droite, le temps universel et l'angle horaire ,on voit que l'angle horaire de 
 est 
. 
C'est tout simplement la projection du cercle de 
, centré en 
 et de rayon 
.
On utilise le triangle sphérique défini par le point vernal, noté 
, le Soleil et le point d'intersection entre le méridien équatorial passant par le Soleil et l'équateur céleste. On a ainsi le triangle sphérique suivant: 
En appliquant les formules à ce triangle on obtient:
où 
 avec 
égal au nombre de jours écoulés depuis le 22 mars (le nombre de jours dans une année étant égale à 365,25) et le symbole 
 se réfère au Soleil.
Comme 
, sa valeur est complètement déterminée par l'inversion de la première équation. 
Pour 
, si 
 alors 
 est solution de la deuxième équation, ainsi que 
. Mais en remarquant que si 
 alors 
, on en déduit que si 
 alors 
, sinon 
. Si 
 alors 
. On prendra bien soin ensuite de transformer 
 en un angle compris dans l'intervalle 
. 
L'angle horaire du Soleil est alors donné par l'équation du temps sidéral donnée dans le préambule :
. 
La fin de la construction de l'astrolabe consiste simplement à placer le début de chaque mois sachant que chaque début correspond à une position spécifique du Soleil, ainsi que différentes étoiles dont les coordonnées équatoriales sont connues.
Pour l'animation, le temps universel est un paramètre d'entrée. Dans la pratique c'est plutôt l'angle horaire du Soleil qui est utilisé, l'astrolabe permet alors d'en déduire le temps universel.
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On note 
le point d'intersection entre le méridien équatorial passant par 
 et l'équateur céleste. On considère le triangle sphérique 
. Dans ce triangle, l'angle en 
 est égal à 
, et l'angle en Ouest est égal à la colatitude 
. On applique la formule ci-dessus avec 
, et 
. On obtient : 
, soit 
. 
On a 
, c'est-à-dire 
, ainsi :
Avant tout, on remarque que la fonction 
n'est pas définie si 
. On rappelle que 
, comme 
, 
c'est bien la seule valeur interdite pour 
. Cette valeur correspond donc à 
, c'est-à-dire à un point de l'équateur terrestre.
Pour tout autre latitude, 
 est définie, continue et dérivable sur 
. On remarque que 
 donc la fonction 
est 
périodique et paire. En outre on a aussi 
, ainsi le point de coordonnée 
 est un centre de symétrie pour la courbe représentative de 
. 
Il suffit donc d'étudier 
 pour 
. 
On a : 
, ainsi le tableau de variation de 
sur 
 est:
Ceci permet de tracer la courbe représentative de 
entre 
, puis on complète par symétrie centrale par rapport au point de coordonnées 
, puis par symétrie axiale par rapport à l'axe des ordonnées, ce qui permet de tracer la courbe entre 
. On obtient alors la courbe entre 
 en utilisant la périodicité de 
.

 est la direction de l'équinoxe de printemps, c'est aussi l'origine des ascensions droites. 
 correspond à une position du Soleil sur l'écliptique, 
 sont l'ascension droite et la déclinaison du Soleil, et 
 est l'obliquité. 
En faisant le parallèle avec la figure de l'horizon céleste par rapport à l'équateur céleste, on a : 
.
 est définie continue dérivable sur 
 On a 
. Ainsi 
 est 
 périodique, elle est impaire, et sa courbe représentative est symétrique par rapport à l'axe 
.
Ainsi, il suffit d'étudier 
sur 
. On a 
, ainsi le tableau de variation de 
 est :
Pour l'équinoxe de printemps, le solstice d'été, l'équinoxe d'automne et le solstice d'hiver, on a respectivement 
. Ainsi on a respectivement 
.
La date du jour permet de déterminer le nombre de jour écoulés depuis l'équinoxe de printemps (22 Mars environ). Ceci permet de connaître l'angle entre la direction du point vernal et le Soleil, mesuré sur l'écliptique. On note 
 cet angle.
On utilise le triangle sphérique défini par le point vernal, noté 
, le Soleil et le point d'intersection entre le méridien équatorial passant par le Soleil et l'équateur céleste. On a ainsi le triangle sphérique suivant : 
En appliquant les formules à ce triangle on obtient:
où 
 avec 
égal au nombre de jours écoulés depuis le 22 mars (le nombre de jours dans une année étant égal à 365,25) et le symbole 
 se réfère au Soleil.
Pour 
, si 
 alors 
 est solution de la deuxième équation, ainsi que 
. Mais en remarquant que si 
 alors 
, on en déduit que si 
 alors 
, sinon 
. Si 
 alors 
. On prendra bien soin ensuite de transformer 
 en un angle compris dans l'intervalle 
.