Un filtre est nécessaire pour sélectionner une bande passante limitée du spectre étudié. L'interférogramme associé à cet exemple va comprendre des motifs liés au signal spectral dans le filtre.
Au proche voisinage de la différence de marche nulle, les franges restent bien contrastées. Le contraste des franges baisse rapidement au fur et à mesure de l'éloignement de la différence de marche nulle.
L'interférogramme complet comprend divers motifs, construits selon les interférences entre les raies sélectionnées par le filtre.
La visualisation d'un train de franges de l'interférogramme montre une belle portion de sinusoïde modulée par l'enveloppe du train de franges.
Décrire l'allure de l'interférogramme.
Le spectre comprend les données en entrée :
L'avantage de travailler avec une telle unité spectrale est d'avoir des variables directement conjuguées entre le spectre et l'interférogramme :
Ces unités employées, quoique hors SI, présentent l'avantage d'être inverses l'une de l'autre.
L'interférogramme calculé représente la quantité :
où l'on reconnaît la partie réelle de la TF de la densité spectrale .
L'interférogramme réalise physiquement la TF de la distribution spectrale de la source. La TF inverse de l'interférogramme, calculée, permet de remonter au spectre.
L'interféromètre étant réglé en anneaux, le principe instrumental ne nécessite pas l'introduction d'une fente d'entrée, contrairement à un spectromètre à réseau. L'étendue de faisceau n'est donc pas drastiquement limitée par une fente ; en pratique, elle est limitée par la nécessité de travailler dans un coeur de frange.
Ceci est convenablement dimensionné dans un exercice.
L'animation ci-jointe montre comme évolue l'interférogramme en fonction de la différence de marche, pour une onde strictement monochromatique.
Les miroirs étant parallèles, les franges d'interférence présentent la symétrie de révolution autour de l'axe optique ; ce sont des anneaux. On remarque que, par stationnarité de la différence de marche , avec l'inclinaison, autour de l'inclinaison nulle, la tache centrale est relativement plus large que les autres anneaux.
Difficulté : ☆☆ Temps : 30 min
On illumine un interféromètre de Fourier avec une source ponctuelle présentant un doublet, aux nombres d'onde et voisins. Chacune des raies est supposée monochromatique, et leurs intensités égales.
Déterminer l'expression de l'interférogramme . Mettre en évidence deux périodes caractéristiques de l'interférogramme.
Déterminer la période des battements et représenter l'allure de l'interférogramme, pour le doublet du sodium : et .
Difficulté : ☆☆ Temps : 30 min
Les 2 miroirs d'un interféromètre de type Michelson sont réglés parallèles (au rôle de la séparatrice près). On note la différence de marche à incidence nulle.
Montrer que la différence de marche pour un faisceau d'incidence devient . Faire un schéma.
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A quelle condition la différence de marche varie-t-elle de moins d'une fraction de longueur de longueur d'onde ?
[1 points]
Faire l'application numérique pour une ddm de 1 cm, et une fraction limitée à 10%, à 1 micron.
[1 points]
pages_fourier/fts-interferogramme-sexercer.html
Les 2 ondes peuvent-elles être cohérentes ?
On rappelle :
Les 2 ondes monochromatiques sont incohérentes entre elles. Le signal d'interférence s'écrit donc, pour les raies supposées monochromatiques, comme somme des intensités :
On en déduit :
On y reconnaît un terme d'interférence, de fréquence spatiale , modulé par une enveloppe de fréquence .
Les nombres d'ondes respectifs valent 16961 et 16978 , soit une demi-différence de .
La fréquence spatiale des battements, d'après ce qui précède, vaut , la période spatiale est donc :
D'où l'allure de l'interférogramme :