Les cartes et les éphémérides donnent les positions des objets dans des coordonnées particulières, le plus souvent les coordonnées équatoriales.
Dans un système d'axes liés à la Terre, avec un axe parallèle à l'axe polaire et un autre perpendiculaire, on travaille en coordonnées équatoriales, comme avec un télescope en monture équatoriale. Un cas particulier de monture équatoriale est la monture en berceau, utilisée pour la plupart des grands instruments de la classe 4-mètres construits dans les années 1970-80.
Les coordonnées locales servent au pointage d'un télescope en monture azimutale : l'un des axes est selon la verticale locale, l'autre lui est perpendiculaire. Pour des raisons techniques, les grands télescopes récents ont tous une monture azimutale.
Illustrer les référentiels utilisés, munis de leurs repères, et y définir les coordonnées des objets.
Si l'on se repère dans un système d'axes liés à la Terre, avec un axe parallèle à l'axe polaire, et un autre perpendiculaire, on travaille en coordonnées équatoriales, comme un télescope en monture équatoriale.
Les coordonnées équatoriales ne dépendent pas du lieu d'observation. Ce sont elles qui sont données par les catalogues d'objets ou les éphémérides. L'origine des ascensions droites est le point vernal. La déclinaison est nulle sur l'équateur céleste.
Si l'on se repère par rapport au zénith et à l'horizon local, qui n'est qu'une extension du référentiel du laboratoire, les coordonnées locales permettront de rendre compte de l'élévation d'un astre, et de sa position par rapport au méridien. Ces coordonnées, azimut , hauteur , servent au pointage d'un télescope en monture azimutale.
Les coordonnées galactiques sont définies par rapport au plan de la galaxie. Elles sont évidemment bien utiles pour décrire notre galaxie, mais également pour se repérer dans le ciel profond. Il est en effet plus facile d'observer le ciel profond au voisinage des pôles galactiques, moins encombrés par les objets de la galaxie.
Le choix de la monture n'est pas sans incidence sur l'observation. Une monture équatoriale permet de suivre un champ sans rotation de champ, car elle fige la rotation totalement, contrairement à une monture azimutale. En effet, cette dernière propose une translation du champ, autour de l'objet central, parallèlement à l'horizon terrestre, et non le long d'une ligne d'égale déclinaison.
Les 2 animations illustrent ceci, en modélisant l'observation d'un même champ stellaire avec un collecteur sur monture équatoriale ou azimutale.
Difficulté : ☆ Temps : 30 min
Un peu de trigonométrie sphérique nous apprend que la distance angulaire entre 2 objets A et B de coordonnées équatoriales respectives et s'écrit :
Vérifier cette expression dans le cas particulier où A et B sont 2 objets sur l'équateur céleste.
[1 points]
Vérifier cette expression dans le cas particulier où A et B ont même ascension droite.
[2 points]
Vérifier cette expression dans le cas particulier où A et B sont séparés de 12 h en ascension droite. Préciser le résultat lorsque, en plus, les déclinaisons sont égales.
[3 points]
pages_reperes/referentiel-sexercer.html
Dans ce cas, les déclinaisons sont nulles toutes les deux.
Un peu de trigonométrie : et .
Un peu plus de trigonométrie : comme , .
Les déclinaisons de A et B étant toutes deux nulles, la relation se réécrit simplement :
D'où la solution, évidemment simple :
Peut-être est-il utile de rappeler que
Avec des ascensions droites égales, la distance angulaire se réécrit :
Plus simplement :
Soit
Là encore, le résultat est assez intuitif
Que devient dans ce cas la contribution du terme avec les ascensions droites ?
Encore un peu de trigonométrie :
Moins courant, mais un cercle trigonométrique le justifie aisément :
La solution
s'écrit dans ce cas, avec .
Et donc, dans ce cas :
Si, de plus, les déclinaisons sont égales, on trouve alors
La distance angulaire, en passant par les pôles, est bien égale à 2 fois la colatitude ; la colatitude est le complément à (ou 90 deg) de la latitude.