Du second ordre

Auteurs: Arnaud Beck, Marc Fouchard, S. Renner, Florent Deleflie, Alain Vienne

Pendule et équation de Mathieu

Auteur: Alain Vienne

Beaucoup de modèles dynamiques, après maintes transformations (hypothèses simplificatrices, moyennisations, ...), ressemblent au modèle du pendule (masse à une distance constante d'un point fixe sous l'effet de la pesanteur). Ici nous allons nous intéresser à un type d'équation du pendule correspondant à l'équation de Mathieu:

\ddot{\theta} + \omega_0^2(1+\varepsilon \cos \omega t ) \theta = 0

Si \varepsilon est nul, c'est l'équation d'un pendule simple pour de petites oscillations. Dans ce cas, \omega_0^2 est inversement proportionnel à la longueur du pendule. On rappelle que la période T_0 est alors \frac{2\pi}{\omega_0}.

Ici \epsilon est un petit paramètre. On dit que le modèle du pendule simple est perturbé. L'équation de Mathieu est un cas particulier de l'équation

\ddot{\theta} +  w^2(t) \theta = 0

w(t) est une fonction périodique de période T qui est utilisée en Mécanique Céleste pour l'étude du mouvement de la Lune.

De manière plus ludique, ces équations peuvent modéliser le mouvement d'une balançoire dont le passager se lève et s'assied (périodiquement) afin de s'élancer. Le fait de se lever et de s'assoir régulièrement revient à déplacer le centre de gravité du passager et donc, revient à faire varier périodiquement la longueur du pendule (ici la balançoire).

L'exercice qui suit ne résoud pas l'équation différentielle. Il cherche simplement à savoir dans quelles conditions la solution est bornée ou non (problème de stabilité). Il est insipré du théorème de Gustave Floquet (1847-1920).


Ex: Pendule et équation de Mathieu

Auteur: Alain Vienne

exerciceExercice

Difficulté : ☆☆   Temps : 2h30

On considère l'équation différentielle suivante (équation de Mathieu):

\ddot{\theta} + \omega_0^2(1+\varepsilon \cos \omega t ) \theta = 0

\theta est une fonction du temps t. Cette équation dépend des paramètres \omega_0, \omega et \varepsilon.

On souhaite déterminer dans quelles conditions la solution est bornée ou non.

Question 1)

Ecrire l'équation de Mathieu comme une équation différentielle du premier ordre:

\dot{Z}(t) = B(t) Z(t)

B(t) est une matrice 2 \times 2 réelle. Donner la signification de la nouvelle inconnue Z (par rapport à \theta).

Question 2)

On se donne une condition initiale Z(0) = x (on a x \in \mathbb{R}^2). D'après le théorème de Cauchy l'équation différentielle a alors une solution unique que l'on note Z_x

Monter que l'application x \mapsto Z_x est linéaire.

Question 3)

Ainsi, à t donné, cette application va de  \mathbb{R}^2 dans  \mathbb{R}^2. Il existe donc une matrice A de \mathcal{M}_{2,2}(\mathbb{R}) telle que Z_x = A x ou encore Z_x(t) = A(t) x . Explciter la matrice A(t) seulement dans le cas \varepsilon = 0.

Question 4)

Pouvoir expliciter A, revient à obtenir toutes les solutions de l'équation différentielle. A est donc une inconnue. Montrer que A vérifie le système suivant:

\dot{A}(t) = B(t) A(t)

A(0) = I

I est la matrice identité.

Question 5)

Montrer que pour tout système de la forme

\dot{A}(t) = B(t) A(t)

, on a le résultat suivant:

| A(t) | = e^{ + \int_0^t \textrm{trace} (B(u)) \mathrm{d}u}

|A(t)| est le déterminant (d'ordre 2) de A(t) et \textrm{trace} (B(u)) = \sum_{i=1}^n b_{i,i} (somme des éléments diagonaux).

Question 6)

Reprendre la question précédente, pour une système (n\times n). C'est-à-dire pour A et B étant des matrices (n\times n).

Question 7)

Montrer que:

A(t+T) = A(t) \times A(T)

T = \frac{2 \pi}{\omega}

Question 8)

La matrice A(T) s'appelle la matrice de Floquet.

Montrer que les valeurs propres \lambda_1 et \lambda_2 de la matrice de Floquet vérifient:

\lambda_1 \lambda_2 = 1

Question 9)

Ainsi, si ces valeurs propres sont réelles, l'une d'elle en valeur absolue est supérieure à 1. Donc avec A(t+T) = A(t) \times A(T) et une condition initale prise dans la direction du vecteur propre associé à cette valeur propre, la solution tendera vers l'infini.

Montrer que sinon (valeurs propres complexes), les solutions sont bornées.

Question 10)

Dans notre cas (équation de Mathieu), \varepsilon est petit. On peut alors montrer que la somme des valeurs propres de A(T) est la trace de la matrice  \left( \begin{array}{cc} \cos \omega_0 T & \frac{1}{\omega_0}\sin \omega_0 T       \\ -\omega_0 \sin \omega_0 T  & \cos \omega_0 T \end{array} \right) (ie: correspondant à celle trouvée dans le cas de perturbation nulle). Donc

\lambda_1 + \lambda_2 = 2 \cos \omega_0 T

Montre que des solutions non bornées sont possibles que si la période T du forçage est telle que

\omega_0 T = k \pi

k est un entier relatif.


Longueur de Debye

Auteur: Arnaud Beck

Un plasma est une collection de particules chargées. Pour simplifier, considérons qu'il n'est composé que d'électrons de charge -e et d'ions de charge +Ze.

Un ion, considéré comme ponctuel, lorsqu'il est dans le vide crée autour de lui un potentiel \phi=\frac{Ze}{4\pi\epsilon_{\rm 0}r}r est la distance à l'ion. Ce potentiel est appelé le potentiel Coulombien.

Dans un plasma, il en va différemment. En effet, il va attirer autour de lui des charges de signe opposé (les électrons) qui vont écranter son potentiel. La sphère d'électrons qui se forme autour de l'ion est appelée la sphère de Debye et son rayon est appelé la longueur de Debye. C'est un paramètre fondamental en physique des plasmas.

remarqueRemarque

Dans cet exercice, on propose de retrouver la valeur de ce rayon et la forme du potentiel à l'intérieur de la sphère de Debye.


Ex: Détermination du potentiel dans une sphère de Debye

Auteur: Arnaud Beck

exerciceDétermination du potentiel dans une sphère de Debye

Question 1)

On considère un ion en r=0 et soit n_{\rm 0} la densité ionique moyenne dans le plasma. Si le plasma est suffisamment chaud, on peut montrer que la densité électronique est égal à

n_{\rm e}(r)=n_{\rm 0}Z\left(1+\frac{e\phi(r)}{k_{\rm B}T}\right)

\phi(r) est le potentiel en r, T la température du plasma et k_{\rm B} la constante de Boltzmann.

Par ailleurs, l'équation de Poisson relie la densité de charge \rho et le potentiel \phi de la manière suivante:

\Delta(\phi)=-\frac{\rho}{\epsilon_{\rm 0}}

1) Écrire l'équation différentielle vérifiée par le potentiel \phi (r) sous la forme a(r)\phi ''+b(r)\phi ' +c(r)\phi=0

2) Trouver un changement de variable \psi=f(\phi) tel que l'équation différentielle du second ordre vérifiée par \psi soit à coefficients constants.

3) Trouver la forme du potentiel \phi. Les conditions aux limites sont que le potentiel \phi doit tendre vers 0 lorsque r tend vers l'infini et il doit être équivalent au potentiel Coulombien lorsque r tend vers 0. En déduire la distance caractéristique d'écrantage de la charge centrale (longueur de Debye) dans ce cas.


Le problème de 2 corps

Auteur : Marc Fouchard

En mécanique céleste le premier problème à résoudre est le problème de deux corps. Ce problème consiste à trouver les trajectoires de deux corps s'attirant l'un l'autre suivant le principe universelle de la gravitation établi par Newton.

Si on considère deux corps ponctuels C_1 et C_2 de masses respectives m_1 et m_2, isolés de toute autre influence, alors l'équation du mouvement de C_2 par rapport à C_1 est:

\frac{{\rm d}^2{\mathbf r}}{{\rm d}t^2} + \frac{\mu {\mathbf r}}{r^3}=0

\mu = G (m_1 + m_2) avec G la constante universelle de la gravitation, et {\mathbf r}={\mathbf r_2} - {\mathbf r_1} avec {\mathbf r}_1 et {\mathbf r}_2 désignant les vecteurs positions des corps C_1 et C_2 dans un repère inertiel.

Le but de l'exercice est donc de résoudre cette équation.

complementExercices reliés

De nombreux exercices sur le problème de 2 corps existent sur ce site. On en trouvera, entre autres, sur l'équation de Kepler et son inversion, sur les solutions géométriques du problème de 2 corps, sur le problème de 2 corps perturbé et sur l'excentricité limite dans les développements du problème de 2 corps.


Ex : le problème de 2 corps

Auteur: Marc Fouchard

exercice Le problème de 2 corps

Difficulté : ☆☆   Temps : 2h

Question 1)

Montrer que {\mathbf h}={\mathbf r} \land \frac{{\rm d} {\mathbf r}}{{\rm d}t} est une constante du mouvement. Cette constante s'appelle l'intégrale du moment angulaire.

Question 2)

En utilisant les coordonnées polaires (r,\theta)r est la norme de {\mathbf r} et \theta est l'angle en radian entre une direction fixe et {\mathbf r} compté positivement dans le sens trigonométrique, montrer que la norme du moment angulaire s'écrit h=r^2\dot{\theta}, où le point (\dot{}) désigne la première dérivée par rapport au temps. Cette équation correspond à la deuxième loi de Kepler.

Question 3)

En multipliant scalairement l' équation du mouvement par \dot{\mathbf r} (qui n'est rien d'autre que le vecteur vitesse), montrer que C=\frac{1}{2}v^2 - \frac{ \mu}{r} est une constante du mouvement (v désignant la norme du vecteur vitesse). C s'appelle l'intégrale de l'énergie.

Question 4)

En utilisant les coordonnées polaires montrer que l' équation du mouvement revient à résoudre le système :

\ddot{r}-r\dot{\theta}^2=-\frac{\mu}{r^2}

\frac{1}{r}\frac{{\rm d}}{{\rm d}t} (r^2 \dot{\theta}) = 0

On remarquera que la deuxième équation correspond à l'intégrale du moment angulaire.

Question 5)

Soit u=\frac{1}{r} , exprimer \dot{r} et \ddot{r} en fonction de h, u, et les dérivées première et seconde de u par rapport à \theta que l'on notera u ' et u ''.

Question 6)

En faisant le changement de variable u=1/r dans l'équation différentielle du second ordre obtenue pour r, écrire une équation linéaire du second ordre pour u en considérant u comme une fonction de \theta.

Question 7)

Résoudre l'équation obtenue en donnant une solution sous la forme A+H \cos (B\, \theta-\omega)A et B sont des constantes que l'on déterminera et H et \omega des constantes d'intégrations.

Question 8)

Montrer que la solution génrérale de cette équation peut s'écrire: r=\frac{p}{1+e\cos(\theta-\omega)} avec p=h^2/\mu, e=H\,h^2/\mu et H et \omega sont deux constantes d'intégration.

remarqueRemarque

Pour 0< e < 1, on pourrait montrer que dans ce cas la solution correspond à une ellipse d'excentricité e et de demi-grand axe a=\frac{p}{2(1-e^2)} mais ceci fait l'objet d'un autre exercice.

On peut cependant remarquer que dans ce cas les valeurs minimale et maximale de r sont r_{\rm min}=p/(1+e) et r_{\rm max}=p/(1-e) et sont obtenues pour \theta-\omega=0 et \theta-\omega=\pi respectivement. Ces positions sont appelées péricentre et apocentre respectivement. Elles sont à l'oposées l'une de l'autre, \omega donnant la direction du pericentre et \omega+\pi celle de l'apocentre. La distance séparant ces deux positions est donc r_{\rm min}+r_{\rm max}=\frac{p}{1-e^2}=2\,a, où a est ce qu'on appelle le demi-grand axe.


Train gravitationnel

Auteur: S. Renner

Date de création: 14 décembre 2009

L'accélération de la pesanteur dépend de la distance au centre de la Terre. Dans l'exercice qui suit, on va utiliser cette propriété pour imaginer un moyen de transport très rapide: en perçant un tunnel rectiligne entre 2 points A et B quelconques de la surface terrestre, un train roulant sans frottement dans ce tunnel pourrait parcourir très rapidement la distance entre A et B. La durée du trajet, de 42 minutes environ, est même indépendante des points A et B choisis.


Ex: Train gravitationnel

Auteur: S. Renner

exerciceTrain gravitationnel

Difficulté :    Temps : 1h

On assimile la Terre à une sphère sans rotation de rayon R_T=6378 km et de masse volumique uniforme \rho = 5.5 \times 10^3 {\rm kg.m}^{-3}. Soit G=6.67 \times 10^{-11} S.I. la contante de gravitation universelle. On imagine un tunnel rectiligne entre 2 points A et B quelconques de la surface terrestre, et un train roulant sans frottement dans ce tunnel. Partant de A sous l'action de la pesanteur, le wagon va accélérer jusqu'au milieu du tunnel, puis décélérer une fois atteinte la distance de moindre approche du centre 0 de la Terre (voir figure). Le train atteindra-t-il le point B, et si oui, en combien de temps?

tunnel_2.jpg
Tunnel rectiligne entre 2 points A et B de la surface terrestre. Le train est repéré par la coordonnée x, sa distance au centre de la Terre est notée r.
Crédit : Astrophysique sur Mesure / Renner
Question 1)

Soit x la distance du train au milieu du tunnel. Exprimer x en fonction de la distance au centre de la Terre r et de l'angle \alpha.

Question 2)

Donner l'expression de la force gravitationnelle F agissant sur le train en fonction de la masse du train m, de la masse volumique de la Terre \rho et de la distance au centre de la Terre r.

Question 3)

En déduire l'équation du mouvement du train dans le tunnel.

Question 4)

Le train peut-il atteindre le point B, et si oui, en combien de temps?


Pendule de Foucault

Florent Deleflie & Alain Vienne

Date de création: 21décembre 2010

Le pendule de Foucault est une expérience conçue pour mettre en évidence la rotation de la Terre, depuis un site terrestre d'observation. Son principe est basé sur la force de Coriolis qui existe dans tout réferentiel non galiléen, comme le référentiel terrestre d'observation. La réalisation de l'expérience est facilitée si la longueur du pendule est grande, comme sous le dôme d'une cathédrale par exemple. La première démonstration publique a eu lieu en 1851, sous la voûte du Panthéon, à Paris.

L'animation ci-dessous tient compte de toutes les forces sans les approximations qui seront faites dans l'exercice suivant.

Pendule de Foucault application.png


Ex: Pendule de Foucault

Auteur: Auteurs : Alain Vienne, Florent Deleflie.

exercicePendule de Foucault

Difficulté : ☆☆   Temps : 1h

Le but de cet exercice est de reprendre la modélisation du pendule en tenant compte du fait que le repère terrestre n'est pas galiléen, mais est animé d'un mouvement de rotation de la Terre elle-même. La véritable motivation de l'exercice est la résolution de l'équation différentielle du mouvement. On considère un pendule constitué d'un fil PM accroché en P de longueur L et d'une boule Mde masse m. L'espace est rapporté au système d'axes (Oxyz) fixe dans le réferentiel lié à la Terre, l'axe (Oz) passant par P et le centre de la Terre (voir figures). On se place dans le cas de faibles oscillations. On rappelle que dans ce cas, le mouvement de la boule M de coordonnées (x,y,z) se fait dans le plan (Oxy) et que le module de la tension du fil \overrightarrow{T} est T=mgg est l'accélération de la pesanteur. On note \overrightarrow{\Omega} le vecteur rotation de la Terre et \lambda la latitude du lieu. Le bilan des forces doit faire intervenir la force d'inertie de Coriolis, dont l'expression est \overrightarrow{f}_{ic} = -2m \overrightarrow{\Omega} \wedge \overrightarrow{v}\overrightarrow{v} désigne la vitesse dans le repère (OXYZ). Par contre, il n'y a pas lieu de tenir compte de la force d'inertie d'entrainement, car celle-ci est déjà incluse dans la définiton de la pesanteur, i.e. dans l'expression de m \overrightarrow{g}. Une fois le bilan des forces effectué, on peut montrer que les composantes de la tension du fil dans (Oxyz) sont \frac{mg}{L}\Big(-x,-y,L\cos \theta\Big) et que les composantes de la force de Coriolis sont 2m\Omega\Big( \dot{y}\sin \lambda, -\dot{x}\sin \lambda, -\dot{y}\cos \lambda\Big). D'après l'hypothèse faite sur la petitesse des oscillations, il n'y a pas lieu de considérer l'équation obtenue par projection sur (Oz), celle-ci pouvant être considérée comme un terme correctif. On ne considère donc que les projections selon les deux autres directions, et en posant u=x+\i y\i = \sqrt{-1}, et en posant aussi \Omega_0 = \Omega \sin \lambda \mbox{ et } \omega_0=\sqrt{\frac{g}{L}} on peut montrer que l'équation du mouvement, complexe, se met sous la forme : \ddot{u}+2\i \Omega_0 \dot{u} + \omega_0^2u=0.

Schéma du pendule dans l'espace
figures-pendule-foucault/pendule-espace.pngfigures-pendule-foucault/repere_coupe.png
Le pendule vu dans le repère de l'observateur, et en coupe verticale.
Crédit : Astrophysique sur Mesure / Vienne
Auteur: A. Vienne, F. Deleflie

exercicePendule de Foucault

L'équation différentielle du mouvement qu'on se propose de résoudre est : \ddot{u}+2\i\Omega_0\dot{u}+\omega_0^2u=0

Question 1)

Ecrire le discriminant réduit de cette équation.

Question 2)

Déterminer les solutions de l'équation caractéristiques, et en déduire la forme générale de la solution de l'équation différentielle.

Question 3)

Particulariser la solution précédente en considérant qu'à l'instant initial, le mobile se trouve en (x_0,0,0) avec une vitesse initiale nulle.

Question 4)

Dans les conditions de l'expérience de Foucault faite au Panthéon en 1851, on a les valeurs suivantes: L=67m, g=9,81 m/s2, et \lambda = 49^\circ Nord. Justifier que \Omega_0 < \! \! \!< \omega_0.

Question 5)

Simplifier l'expression de la solution trouvée en négligeant  \Omega_0 devant  \omega_0. Interpréter.


Réponses aux exercices

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Exercice


pages_ed-02/exo-ed-02.html

Exercice 'Détermination du potentiel dans une sphère de Debye'


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Exercice ' Le problème de 2 corps'


pages_ed-02/exo-train-gravitationnel.html

Exercice 'Train gravitationnel'


pages_ed-02/exo-pendule-foucault.html

Exercice 'Pendule de Foucault'