Résultats des simulations |
Un des exemples les plus connus de simulation cosmologique est la simulation Millennium. Lancée en 2005 au Max Planck Institut, elle simule plus de 10 milliards de particules couvrant un volume cubique de 500 Mpc de côté. Ses données de sortie sont 63 snapshots (données sur les positions et vitesses de chaque particule à un temps défini) répartis de z = 127 à z = 0 qui représentent plusieurs téraoctets de données. La masse de chaque particule est de masses solaires. Une seconde version a été lancée, Millennium II, dans le but de mieux contraindre les moyennes échelles. La taille du cube est dans ce cas de 125 Mpc avec une masse par particule de masses solaires.
Le principal résultat de telles simulations numériques est l'accord entre la distribution spatiale de la matière observée et de celle simulée. Dans ces simulations, la matière se distribue bien suivant des filaments remplis de galaxies isolées ou en petits groupes. Les intersections de ces filaments forment des amas. La ressemblance entre les résultats des simulations numériques et la distribution des galaxies et des amas de galaxies observée à grande échelle est frappante, et semble indiquer que les simulations numériques rendent bien compte de la manière dont les grandes structures ont pu se former dans l’univers.