On trouvera dans cette partie les exercices suivants :
Auteur : Marc Fouchard
Le mouvement de Mars vu depuis la Terre montre des périodes pendant lesquelles Mars se déplace dans le sens inverse au Soleil par rapport au fond d'étoiles fixes. L'exercice présenté ici consiste à étudier cette phase de rétrogradation de Mars.
L'animation ci-dessous montre à gauche le mouvement de la Terre et de Mars autour du Soleil et à droite les mêmes mouvements vus depuis la Terre.
On remarque que vu de la Terre le mouvement de Mars se fait dans le sens inverse (sens retrograde) à celui du Soleil (sens prograde). Le but de cet exercice est d'étudier cette phase de rétrogradation.
Difficulté : ☆☆ Temps : 1h
On suppose que la Terre et Mars se déplacent uniformément sur des cercles centrés sur le Soleil . Soit et les rayons respectives des orbites de la Terre et de Mars, et , leur vitesses angulaires respectives. On suppose que les plans de l'orbite de la Terre et de Mars sont confondus. Ainsi, dans un repère fixe centré sur le Soleil on note et les coordonnées respectives de la Terre et de Mars. On suppose qu'initialement le Soleil, la Terre et Mars sont alignés dans cet ordre sur l'axe des abscisses du côté des abscisses positives.
Exprimer les coordonnées de la Terre et de Mars en fonction du rayon de leur orbite, de leur vitesse angulaire et du temps . Soit les coordonnées du vecteur . En déduire une expression de et de en fonction de , , , et .
Calculer la dérivée de par rapport au temps, puis déterminer son signe pour et . On utilisera la propriété qui dérive de la troisième loi de Kepler. Conclure.
Cacluler la valeur de lorsque s'annule. Ces positions correspondent aux stations de Mars. On notera dans la suite un instant conrrespondant à une station.
Calculer les deux instants correspondant aux stations en fonction de . En déduire la durée de la rétrogradation.
Auteur: S. Renner
Date de création: 04 avril 2011
L'objectif de cet exercice est de déterminer quels types de forces perturbatrices peuvent modifier le demi grand-axe ou l'excentricité d'une orbite.
Il est nécessaire de s'intéresser au préalable à la résolution du problème à 2 corps.
Difficulté : ☆ Temps : 1h
Un corps en orbite elliptique autour du Soleil (de rayon vecteur ) est soumis à une force perturbatrice de la forme , où , , sont respectivement les composantes (constantes) radiale, tangentielle et normale de la force, et , , des vecteurs orthonormés unitaires. Cette force est suffisamment faible pour que la trajectoire de l'objet reste keplerienne.
On peut écrire la variation d'énergie due à la force . Sachant de plus que avec , montrer quels types de forces vont modifier le demi-grand axe en calculant .
En écrivant la variation du moment cinétique due à , montrer quels types de forces modifient l'excentricité en calculant .
Auteur: Stéphane Erard
Date de création: 07 mars 2013
La loi de Planck donnant le spectre du corps noir est souvent donnée en fonction de la longueur d'onde. L'objectif de cet exercice est de dériver cette loi en fonction de la fréquence du rayonnement. Cette expression est plus naturellement utilisée dans certains domaines, en particulier aux basses énergies (domaine radio) et aux basses températures (dans le milieu interstellaire par exemple).
Difficulté : ☆ Temps : 30 min
On connaît la luminance du corps noir en fonction de la longueur d'onde, donnée par la loi de Planck (voir par exemple l'exercice sur la loi de Wien) :
où est la vitesse de la lumière dans le vide, la constante de Planck, la constante de Boltzmann, la longueur d'onde et la température du corps noir.
Cette expression est une luminance directionnelle, donnée habituellement en .
Donner l'expression de cette luminance en fonction de la fréquence du rayonnement.
Comparer les graphiques de ces deux expressions en échelle linéaire.
Auteur: Alain Vienne
Lors de la découverte d'un nouvel objet dans le système solaire, on souhaite rapidement connaitre sa trajectoire. Celle-ci est généralement héliocentrique et, dans un premier temps, on la suppose képlérienne. Or les observations terrestres donnent uniquement la direction de l'astre mais pas sa distance. La méthode de Laplace propose un moyen qui, à partir de 3 observations de direction faites à des dates assez rapprochées, donne les vecteurs position et la vitesse de l'astre. Le détail de la méthode peut être trouvé dans le cours suivant: Dynamique du système solaire. On peut y voir notamment que la méthode conduit à chercher les racines d'un polynôme de degré 8. Il y est affirmé qu'il y a 4 racines réelles (1 négative, 3 positives) et 4 complexes non réelles. C'est cette affirmation qui est étudiée dans l'exercice qui suit.
Le polynôme est de la forme:
On sait que et qu'il existe au moins 2 solutions distinctes strictement positives. L'une des deux est où est la distance Terre-Soleil. On peut aller voir l'exercice qui vérifie cette racine ici. La deuxième solution distincte de et strictement positive suppose que les 3 observations ont été bien faites et correspondent physiquement à un même objet du système solaire. Elle n'est pas garantie mathématiquement mais s'appuie sur l'argument que cette solution "doit exister".
Voici à titre d'exemple le graphe du polynôme dans le cas de 3 observations de Jupiter à son opposition (courbe "complète" et un agrandissement):
Difficulté : ☆☆ Temps : 1h
Soit un polynôme à coefficients réels de la forme:
On sait que et qu'il existe au moins 2 solutions distinctes strictement positives.
Calculer et étudier le polynôme dans le cas où
En déduire que est strictement négatif
Montrer que s'annule en un point positif
peut donc s'écrire (avec positif). Monter que .
Monter que .
Montrer que s'annule en , et tels que
Etudier les 2 cas et . Monter que le premier cas est impossible et que le deuxième cas conduit à une ou trois racines positives
Conclure.
Auteur: Alain Vienne
En Mécanique Céleste, on est souvent conduit à utiliser les polynômes de Legendre que l'on note ici .
C'est le cas, par exemple, dans le développement du potentiel terrestre. Si on suppose que la Terre est un sphéroïde, le potentiel peut s'écrire:
est la constante de gravitation de la Terre, la masse totale de la Terre, son rayon équatorial et des coefficients numériques. et sont le rayon et la latitude du point pour lequel on évalue le potentiel .
Un autre exemple d'utilisation est de considérer 2 corps et décrivant autour d'un centre des orbites proches d'un mouvement elliptique. Pour décrire les perturbations (gravitationnelles) entre et , on doit écrire l'inverse de la dsitance entre et , , en fonction de leurs éléments d'orbite. On montre facilement que:
Avec , , et l'angle entre et vu de .
Cette dernière expression est développée en puissance de grâce aux polynômes de Legendre:
Ce développement est rapidement convergent si est petit. C'est le cas si, par exemple, est la Terre, le Soleil et un satellite artificiel.
Plus de détails de ces développement peuvent être vus dans le cours de Mécanique Céleste de Luc Duriez.
Les polynômes de Legendre ont de nombreuses propriétés. Celle que nous allons utiliser dans l'exercice qui suit est la formule de Rodrigues:
Cette formule va nous permettre de montrer que l'équation a toutes ses racines dans et en a distinctes.
Difficulté : ☆☆ Temps : 1h (pour une rédaction correcte)
Les polynômes de Legendre, bien connus en Mécanique Céleste, peuvent se déterminer par la formule de Rodrigues:
Montrer que l'équation a toutes ses racines dans et en a distinctes.
Auteur: Marc Fouchard
La projection de Mollweide est la projection d'une sphère sur un plan qui conserve les aires au sacrifice de la conservation des distances et des formes. La projection d'une sphère rempli une ellipse dont le petit axe est le double du grand axe.
L'avantage d'une telle projection en astronomie est qu'elle permet d'avoir une idée globale de la répartition d'une certaine quantité sur la sphère céleste par unité de surface (ou stéradian). Par exemple, l'image suivante montre la répartition du rayonnement du fond cosmologique sur une projection de Mollweide de la sphère céleste. Comme ce rayonnement est mesuré par unité de surface (ou par stéradian), la conservation des aires est ici fondamentale pour bien visualiser les données.
Sur une sphère, on défini un système de coordonnées en choisissant un plan de référence (par exemple l'équateur), à partir duquel seront mesurées les latitudes, notées , un méridien de référence (par exemple le méridien de Greenwich) à partir duquel sont mesurées les longitudes, notées . Pour chaque angle un sens positif est défini (par exemple vers le nord pour les latitudes et vers l'ouest pour les longitudes).
Les coordonnées par la projection de Mollweide d'un point de coordonnées de la sphère céleste sont définies par:
où la longitude est mesurée entre et et est un angle auxiliaire défini par :
(*)
L'équation (*) ne peut être résolue analytiquement. Le but de cet exercice est de trouver une méthode permettant de déterminer afin de pouvoir calculer et .
Difficulté : ☆☆ Temps : 1h30
Nous allons commencer par étudier la fonction:
,
sur l'intervalle .
Montrer que est définie et continue sur et qu'elle est impaire.
Montrer que est dérivable sur , puis en prolongeant par continuité sur .
En déduire que est strictement croissante de dans lui-même et donc qu'il existe une fonction réciproque, notée . Déterminer les propriétés principales de et en particulier que
On remarque que pour donné, est la solution de l'équation (*).
En déduire l'image des points, ou des ensembles de points suivants, par la projection de Mollweide :
La fonction n'est pas définie analytiquement. On va montrer ici qu'on peut estimer par la méthode de Newton-Raphson. Soit la fonction définie sur par :
.
Résoudre l'équation (*) revient donc à résoudre
Montrer que si alors et que si alors la solution de est dans . De même montrer que et .
Ainsi on peut se limiter à résoudre pour . On sait déjà que la solution se trouve dans d'après la question 3. Montrer que, pour , est définie continue dérivable et strictement croissante sur et que sa dérivée est définie continue, strictement positive et strictement décroissante sur .
Soit la solution de . Soit . On note et les points de la courbe représentative de dans un repère orthonormé. On note , le point d'intersection de la tangente en à avec l'axe des abscisses. Montrer que et que .
Montrer que la suite définie par et converge vers .
La convergence de cette suite dépend fortement du choix de . La figure ci-dessous montre le nombre d'itérations nécessaires pour attendre un précision relative de l'ordre de sur en fonction de et . On voit que pour certains choix la convergence est très mauvaise voire impossible. Par contre avec , la méthode converge pour toute valeur de même si ce n'est pas le choix optimal.
Auteur : Marc Fouchard
La loi de Planck indique que pour un corps noir, l'énergie émise par rayonnement à une longueur d'onde donnée, ne dépend que de la température de surface du corps noir. Cette loi est donnée par la relation suivante :
où correspond à la vitesse de la lumière dans le vide, est la constante de Planck, la constante de Boltzmann, la longueur d'onde à laquelle le rayonnement est émis et la température de surface du corps noir.
La figure ci dessous montre le comportement de pour différentes températures de surface du corps noir. On peut remarquer que le maximum de la courbe se déplace sur la gauche lorsque la température augmente. Autrement dit, la longueur d'onde pour laquelle le rayonnement émis est maximal diminue lorsque la température de surface augmente.
Le but de cet exercice est de trouver la relation exacte entre et .
Cette exercice repose sur la détermation du maximum d'une fonction sur un intervalle donné. Il utilise aussi le théorème du point fixe dans , mais ce théorème peut être admis ici.
Difficulté : ☆☆ Temps : 2h
Sachant que , et sont des constantes strictement positives et que la température étant mesurée en Kelvin est aussi strictement positive, montrer que est de classe sur et est toujours strictement positive sur cet intervalle.
Montrer que les limites de quand tend vers 0 et vers sont toutes les deux égales à zéro. Ce résultat peut être admis ici.
En déduire qu'il doit exister un maximum pour sur .
En effectuant le changement de variable , montrer qu'étudier le signe de revient à étudier celui de .
En déduire une condition sur , de la forme , pour que s'annule. On note la solution de cette équation lorsqu'elle existe.
On peut monter par le théorème du point fixe dans que admet un point fixe et que la suite définie par converge vers ce point fixe (voir Loi de Wien et théorème du point fixe). En prenant trouver une valeur qui soit une valeur approchée de à prêt.
En déduire la relation où , et. Cette relation correspond à la loi du déplacement de Wien pour les corps noirs. Justifier l'utilisation de dans le calcul de la constante .
Auteur : Jérôme Thiébaut
Une étoile à neutron constitue l'étape ultime d'évolution des étoiles de masses inférieures à trois masses solaires. Ayant brulé tout son carburant, l'étoile devient une supernova, elle éjecte ses couches extérieures et son coeur s'éffondre sur lui même. Les électrons et les protons fusionnent ensemble et se transforment en neutrons. La densité devient alors comparable à celle de la matière nucléaire et la température est de l'ordre de K. Le but de cet exercice est de déterminer grâce à un modèle simple le rayon d'équilibre de ces étoiles.
Difficulté : ☆ Temps : 45 min
On assimile l'étoile à neutron à un gaz parfait de neutrons contenu dans une sphère. La densité d'états (ou fonction de distribution) de l'impulsion est la suivante: , où V est le volume et la constante de Planck réduite.
On définit la densité de particule n: où est l'impulsion de Fermi, c'est à dire l'impulsion maximale. Exprimer n en fonction de .
Exprimer l'impulsion de Fermi en fonction de la masse du neutron, m, celle de l'étoile, M, et du rayon de l'étoile, R.
On définit la densité d'énergie, : . calculer en fonction de .
L'énergie du gaz E vallant , l'exprimer en fonction de l'impulsion de Fermi puis en fonction des caractéristiques de l'étoile et de la masse du neutron.
L'énergie gravitationnelle de l'étoile est , où G est la constante de gravitation. L'équilibre est atteint lorsque l'énergie totale (celle du gaz plus celle gravitationnelle) de l'étoile est minimum. Calculer le rayon qui minimise l'énergie en fonction de la masse de l'étoile et des constantes m, G et . Calculer ce rayon pour le soleil.
Auteur: Jérôme Thiébaut
En relativité générale la gravitation n'est pas une force mais une déformation de l'espace temps due aux corps qu'il contient. Par conséquent, la métrique, c'est à dire la manière de mesurer les distances, s'en trouve transformée par rapport aux distances euclidiennes usuelles. La métrique de Schwarzschild est une métrique applicable à un corps massif central statique ou en rotation lente. Cette métrique s'applique à l'extérieur du corps en question et n'est plus valable en son sein. Elle permet de plus, à grande distance ou dans le cas de potentiel faible, de retrouver la gravitation newtonnienne. Le but de cet exercice est de montrer que pour des trous noirs, il existe une orbite circulaire en deça de laquelle il est impossible d'orbiter, et que cette orbite correspond à la trajectoire de photons.
Difficulté : ☆ Temps : 20mn
La métrique de Schwarzschild est une métrique applicable à un corps massif central statique ou en rotation lente. Elle s'écrit: , où est le temps,c la vitesse de la lumière, sont les coordonnées sphériques et est défini comme . Le rayon de Schwarzschild est directement relié à la masse du corps central par , où G est la constante de gravitation.
On se place dans le plan . Que vaut dans le cas d'une orbite circulaire ?
On pose , où est la fréquence angulaire du mouvement vu par un observateur lointain. Sachant que pour qu'un mouvement soit physiquement réalisable il faut que (ceci vient uniquement d'un choix spécifique de métrique); déterminer la condition sur .
Montrer que l'orbite finale (correspondant à la fréquence limite calculée précédemment) correspond à la trajectoire de photons pour lesquels . Que vaut son rayon ?
pages_def/exo-retrogradation-mars.html
Pour la Terre on a : .
Et pour Mars on a : .
On en déduit : .
On en déduit: ,
et . Cette fonction n'est pas définie lorsque
On a: .
Or .
Le signe de est celui du numérateur de l'expression ci-dessus. Ainsi, quand , le signe de la dérivée est celui de , oùt et .
Or d'après la propriété dérivant de la troisième loi de Kepler, on a . Ainsi, pour Mars on a et , donc la dérivée est négative. De même on montre que pour , la dérivée est positive.
On en conclue qu'effectivement lors de l'opposition ( ), le mouvement de Mars est rétrograde, alors qu'à la conjonction , le mouvement est prograde.
s'annulle lorsque , soit .
Ce qui nous donne, à près, deux solutions opposées l'une de l'autre.
On a , d'où la durée de la rétrogradation .
Pour Mars, cette durée est égale à 72,8 jours.
pages_def/exo-perturb-orbit.html
et , où .
Or , donc et .
Finalement
Les forces dans le plan orbital peuvent modifier le demi-grand axe
, , donc et .
donc
Sachant que de plus où est l'anomalie excentrique, on obtient alors .
Les forces dans le plan orbital peuvent modifier l'excentricité.
pages_def/exo-planck-fq.html
Longueur d'onde et fréquence d'un rayonnement sont reliés par
où c est la vitesse de la lumière dans le vide.
Les intégrales en et sont égales, elles donnent toutes deux la luminance intégrale du corps noir (loi de Stefan) :
En dérivant, on obtient :
où
Le changement de variable donne directement :
(donné couramment en )
Outre la forme différente, on voit que le maximum se déplace en direction inverse quand la température augmente.
pages_af/exo-racines-laplace.html
Voir que, dans ce cas, est strictement croissant puis utiliser le théorème des valeurs intermédiaires.
Le théorème des valeurs intermédiaires donne qu'il y a une racine pour . Cette racine est unique car est croissant. On dresse alors le tableau de variation de et comme est négatif, de la même manière, il n'y a qu'une seule racine positive. Ce qui n'est pas notre cas.
Utiliser le théorème de Rolle pour sur l'intervalle définie par ses 2 racines positives
Le théorème de Rolle pour sur l'intervalle définie par ses 2 racines positives indique que s'annule en un point distint des 2 racines de . est donc positif non nul. Or
Dresser le tableau de variation de et voir qu'on ne pourrait alors avoir l'existence de .
Supposer que et dresser le tableau de variation de . On n'oublie pas que est négatif.
Cette affirmation est directement issue du tableau de variation de qui normalement a déjà été fait.
Dresser le tableau de variation de dans ces 2 cas.
Comme on a supposé qu'il y avait au moins 2 racines positives, il y en a exactement 3. La question précédente avait montré une racine négative. Il y a donc exactement 4 racines réelles.
Or si on considère le polynôme dans , le polynôme a 8 racines complexes. On en déduit que admet aussi 4 racines complexes non réelles.
pages_af/exo-poly-legendre-racines.html
Notez que a racines. Elles sont non disctinctes car il s'agit de et chacune d'elles étant d'ordre .
Les racines étant d'ordre m, on a et pour tout , où
Appliquer le théorême de Roll au polynôme sur l'intervalle
On a donc qui s'annulle en , et (ces trois racines sont distinctes)
Appliquer le théorême de Roll au polynôme sur l'intervalle , puis sur . On a donc les racines , , et (ces quatres racines sont distinctes). Rédigez ensuite la récurrence. Une rédaction propre n'est pas si aisée. Faites la avec soin et choissisez bien vos notations (par exemple, bien différencier l'indice du polynôme et l'indice de la récurrence).
pages_af/exo-proj-mollweide-af.html
La fonction est continue dérivable et strictement croissante. Ainsi l'image de est l'ensemble . Donc la fonction est bien définie sur . est symétrique par rapport à zéro, . Donc est une fonction impaire sur .
Pour le prolongement par continuité en de la dérivée de , on pourra faire le changement de variable et faire le développement limité en zéro.
est dérivable sur par composition de fonction continues et dérivables. On a:
.
Cette fonction n'est pas définie pour . On pose alors . Ainsi:
.
Les développements limités en zéro nous indiquent que le dénominateur est de l'ordre de alors que le numérateur est de l'ordre de . Ainsi on a: . Comme est impaire on a de même en prolongeant par continuité .
D'après la question précédente, on voit que est strictement supérieur à zéro sur , et ne s'annule qu'en . Ainsi est strictement croissante sur . Comme , par parité on en déduit que . Donc est une fonction bijective de dans lui-même. Il existe donc une fonction réciproque . D'après les propriétés de , on en déduit que est une fonction impaire définie et continue sur et dérivable sur ouvert. De plus comme on a , on a aussi .
On a , or est impaire, donc , ce qui répond au premier point. Ensuite, comme on en déduit que si alors la solution de est dans . Les deux dernières égalités viennent directement du fait que et .
est définie continue dérivable sur comme composée de fonctions définies continues et dérivables. On a qui est continue et strictement positive sur . Elle est aussi dérivable, avec . est strictement négative sur et nulle en 0. Ainsi est strictement décroissante sur .
On utilisera le théorème des accroissements finis.
L'équation de la tangente est . Pour on obtient . Comme , que et que est croissante, on en déduit que De plus ainsi on a bien D'après le théorème des accroissements finis, il existe tel que . Ainsi, en considérant comme le point d'intersection entre l'axe des abscisses et la droite passant par et de coefficient directeur , on a . Comme est une fonction strictement décroissante sur , on en déduit que , soit . Ainsi on a bien .
On sait que si alors . Autrement dit , donc . Ainsi d'après la question précédente on sait que . Donc . Si on suppose maintenant alors, toujours d'après la question précédente on a , en outre . Ainsi, on a . Donc la suite est croissante et majorée, donc elle converge vers une limite . Par continuité de et , on a , et comme , on en déduit que , donc .
pages_extremas/exo-loi-de-wien-extremas.html
s'écrit comme un produit et composition de fonction de classe sur leur ensemble de définition. Ainsi est de classe sur son intervalle de définition, c'est à dire sur .
Elle est toujours strictement positive puisqu'elle s'écrit comme produit de fonctions strictement positives sur cet intervalle.
On pourra effectuer le changement de variable . Pour la limite en on pourra faire un dévelopement limité en 0 à l'ordre 1 de la fonction exponentielle.
car l'exponentielle l'emporte sur tout polynôme en .
où on a utilisé le dévelopement limité en 0 à l'ordre 1 de la fonction exponentielle :.
Les limites trouvées à la question précedente nous permettent de dire que , et tels que on a et et on a .
est une fonction continue sur l'intervalle . Or l'image d'un segment fermé par une fonction continue est un segment fermé. Ce dernier possède donc une borne supérieure qui est atteinte par la fonction sur .
Soit ce maximum. On peut alors choisir pour que , ainsi sera aussi le maximum de sur .
,
ainsi les deux dérivées sont de signe opposé. Il suffit bien d'étudier le signe de l'une pour en déduire le signe de l'autre.
donc .
Comme , et que on a .
Ainsi la condition sur peut se mettre sous la forme .
On trouve:
La convergence est assez rapide pour pouvoir dire que est une approximation qui répond à la question.
On doit trouver la relation:
.
pages_extremas/ex-neutron-star.html
Calculer d'abord la densité de particules en fonction des caractéristiques de l'étoile.
Trouver le rayon qui minimise l'énergie revient à résoudre .
L'application numérique donne pour une étoile d'une masse solaire un rayon de 12km !
pages_extremas/ex-sph-phot.html
analiser la fonction
La dérivée seconde est toujours positive, la fonction est donc convexe. Son minimum est atteint en lorsque la dérivé s'annule. Lorsque , il n'y a plus de solution possible donc soit
Ce rayon correspond à la dernière orbite possible pour des photons c'est la sphère photonique.