Quels objets d'un champ stellaire sont effectivement des étoiles, et pour quelles raisons ?
Dans les années 1990, des objets présentant une très faible luminosité et un indice de couleur très rouge ont été clairement identifiés comme naines brunes : objet de masse insuffisante pour amorcer la fusion de l'hydrogène mais de masse suffisante pour la fusion de deuterium. Les moyens observationnels actuels permettent de les détecter en grand nombre, par exemple dans un amas. Les modèles de structure interne montrent qu'ils présentent un rayon de l'ordre de celui de Jupiter, pour une température effective de 1000 à 1500 K pour les plus chauds.
La nature du Soleil et des étoiles a été un sujet continu de questionnement au cours de l'histoire :
La question énergétique se pose dès le XVIIIe siècle. Comment le Soleil compense-t-il la perte d'énergie par rayonnement (Herschel, 1795) ? Pour une Terre de 6000 ans (création du monde selon la tradition biblique, ou de quelques millions d'années (Buffon), le mécanisme de Kelvin-Helmholtz convient ; mais lorsque la géologie, par datation des roches terrestres, conduit à un âge supérieur au milliard d'années, les choses se compliquent.
Établir les éléments de définition d'une étoile.
Une étoile passe par une phase adulte, sur la séquence principale, où elle tire son énergie de la fusion de l'hydrogène.
La masse de l'étoile étant apparue comme le paramètre crucial gouvernant sa formation puis son devenir, on récapitule ici comment varient la nature et le rayon d'un objet en fonction de sa masse.
Aux faibles masses (comme celle de la Terre), la matière solide est très peu compressible. La relation masse-rayon d'un simple empilement de masse volumique uniforme donne :
Le rayon croît avec la masse (cas d'une planète de masse inférieure à celle de Jupiter).
Avec l'augmentation de la masse au-dela d’une masse critique proche de la masse de Jupiter, la pression de dégénérescence variant comme l'emporte. L'équilibre de la compression gravitationnelle par la pression de dégénérescence conduit à la relation masse-rayon :
Le rayon de l'objet décroît avec la masse. Ceci n'est bien sûr pas intuitivement évident, mais c'est bien ce que l'on modélise pour les (exo)planètes géantes plus massives que Jupiter.
Pour les étoile de la séquence principale, on a vu :
L'étude à suivre montre l'avenir des étoiles une fois achevée leur vie sur la séquence principale.
Temps : 30 min
Les observations photométriques menées par le satellite CoRoT ont conduit à identifier des populations d'étoiles peu brillantes pour lesquelles peu d'informations sont disponibles. Ici, on travaille avec une estimation de leurs températures effectives et gravités obtenues par suivi spectroscopique au sol. Ces estimations sont compilées dans un graphe (les logarithmes sont calculés pour des gravités exprimées en cm.s-2). Le graphe montre deux populations, que l'on souhaite caractériser.
Déterminer l'expression du champ de gravité de surface d'une étoile de masse et rayon .
Faire l'application numérique pour une étoile comme le Soleil et pour une géante rouge de masse identique, mais rayon . Exprimer les résultats par la valeur .
Positionner les deux types d'objets dans le graphe et en déduire la nature des étoiles observées.
La température effective du Soleil vaut 5777 K. Compter 4800 K pour une géante de
Identifier les deux populations.
Estimer l'ordre de grandeur des plus grandes géantes observées dans l'échantillon.
pages_vie/definition-etoile-evaluer.html
Aller raffraichir ses souvenirs de mécanique du point.
Dans le cours FSU c'est là .
Les valeurs des masses et rayons solaires sont données par le calcotron !
Attention aux unités !
Se servir de ce qui précède.
Voir du côté des plus faibles gravités.
Quelle masse typique pour une géante typique ?