Ex: Onde de Langmuir |
Difficulté : ☆☆ Temps : 1h
Un plasma est constitué d'ions et d'électrons. Les ions étant largement plus lourds, nous allons les supposer immobiles dans le développement qui suit. Considérons qu'ils sont répartis uniformément dans l'espace avec une densité .
L'onde de Langmuir étant la propagation d'une perturbation électrostatique (écart à la neutralité mais sans création de courant électrique à grande échelle), nous pouvons, pour simplifier le problème, supposer l'absence de champ magnétique.
A l'équilibre, les électrons sont eux aussi immobiles et uniformément répartis avec une densité . Mais, que se passe t-il si on perturbe cet équilibre en posant que , où est un petit terme perturbatif qui dépend de la position et du temps ?
Dans ce cas, un champ électrique se crée et met les électrons en mouvement à une vitesse .
Les équations qui gouvernent ensuite l'évolution de ces trois grandeurs (perturbation de densité, champ électrique et vitesse des électrons) sont l'équation de continuité, l'équation de conservation du moment dynamique et l'équation de Poisson:
où est la température moyenne des électrons, leur masse, leur charge, et la permittivité du vide.
Les équations ont été ici écrites à une dimension, dans la direction x. On suppose que les perturbations vont se propager dans cette direction sous la forme d'onde plane et donc que l'on peut écrire:
où est la pulsation de l'onde et l'amplitude de son vecteur d'onde selon .
Écrire le système linéaire vérifié par les inconnues , et et ayant et comme paramètres.
Trouver la relation de dispersion de l'onde, c'est à dire une expression de en fonction de .
Si on prend le mouvement des ions en compte, le système d'équation change et on trouve une nouvelle relation de dispersion qui correspond cette fois à une onde acoustique ionique.
En utilisant la même méthode que précédemment, retrouver la fonction de dispersion d'une onde acoustique ionique à partir du système d'équations ci dessous. Les indices et indiquent l'espèce (électron ou ion).
où les sont des constantes (rapports des chaleurs spécifiques de chaque espèce).