Plus de dix ordres de grandeurs séparent les énergies des photons à radio auxquels s'intéressent les astrophysiciens. Les techniques de détection, tout comme les détecteurs, sont évidemment bien différentes selon le domaine spectral.
Cette section présente des caractéristiques générales, et explore préférentiellement le domaine spectral visible ainsi que les domaines proches du visibles où les détecteurs présentent des propriétés semblables.
Une section est spécialement dédiée aux détecteurs CCD et aux observations avec une caméra CCD. Une autre s'intéresse aux observations dans l'infrarouge thermique.
La réponse spectrale d'un détecteur indique son rendement en fonction de la longueur d'onde. Sans l'instrumentation appropriée, un détecteur ne fournit pas d'information sur la couleur précise d'un photon détecté.
La taille et le nombre des pixels est un paramètre important. Une photodiode est monopixel ; les mosaïque CCD pour l'astronomie peuvent compter jusqu'à 2k 4k pixels, les plus grands CCD actuels (2003) atteignant la taille 8k 8k pixels.
Exemple de détecteur saturé, en raison d'une trop grande dynamique entre les signaux à enregistrer. La saturation conduit à élargir démesurément la tache image, car les trop nombreux photo-électrons ont débordé du puits de potentiel où ils auraient dû être stockés.
On peut synthétiser les propriétés d'un détecteur selon différentes caractéristiques, chacune associée à une dimension physique particulière.
Les principales caractéristiques sont traitées avec plus de détail dans des pages dédiées.
Exemple de caractéristiques d'un détecteur : mosaïque de la caméra CFH12k du télescope CFH.
Retenir qu'un détecteur quantique voit les photons alors qu'un détecteur cohérent voir le champ électromagnétique, ou .
On peut distinguer 3 grands type de détection :
Difficulté : ☆ Temps : 15 min
La détection hétérodyne compare le signal scientifique à un signal de référence délivré par un oscillateur local à haute fréquence. On note la pulsation du signal scientifique, et celle de la référence, cette dernière étant voisine de .
Un mélangeur fournit le signal produit des signaux observé et de référence. Montrer que ce signal est composé de 2 fréquences bien distinctes.
On applique au signal un filtre passe-bas, pour éliminer les hautes fréquences. Montrer l'intérêt du mélange des signaux.
Illustrer comment l'interaction matière-rayonnement permet de transférer l'information utile d'un photon à un photo-électron.
L'absorption d'un photon permet à un électron du détecteur de changer d'état. Cette création d'un photo-électron par absorption d'un photon caractérise les détecteurs quantiques.
La conversion photon + électron photo-électron s'appuie sur différents effets.
Effet | Description | Récepteur |
Effet photochimique | Changement d'état chimique | Plaques photo, plus guère employées aujourd'hui. Les photo-électrons activés par le rayonnement réduisent les ions Ag+ en argent métallique. |
Effet photoélectrique | Extraction d'un électron d'un métal vers le vide | Phototube, photomultiplicateur |
Effet photoconducteur | Au sein d'un semi-conducteur, l'absorption d'un photon permet à un électron de franchir le gap de la bande de valence vers la bande de conduction | Photodiode |
Effet photovoltaïque | Effet photoconducteur dans une jonction PN. Un photon crée une paire électron-trou, qui se traduit pas une différence de potentiel aux bornes de la jonction ; IR lointain radio |
La probabilité de création d'un photoélectron, souvent appelée rendement quantique, dépend de différents paramètres, et varie fortement avec la longueur d'onde :
Avec les définitions suivantes :
coefficient de réflexion à la surface du détecteur ; les photons réfléchis, repartant vers la source, ne risquent pas de créer un photo-électron | |
fraction de porteurs de charge participant au courant mesuré | |
coefficient d'absorption du matériau : un détecteur se doit d'être absorbant. | |
épaisseur du détecteur ; plus le produit augmente, plus la probabilité d'absorption d'un photon est grande |
On demande à une mesure physique de fournir une mesure en liaison avec l'observable voulue. Une propriété importante est la linéarité : si elle n'est pas assurée, la relation entre le signal mesuré et le signal observé est complexe.
L'effet de seuil peut introduire un décalage sur une faible mesure. Le niveau de signal doit être suffisant pour sortir du bruit propre du détecteur. A faible niveau, la définition du signal nul (offset) peut également affecter le signal. La saturation affecte les fortes valeurs de signal.
Un bon détecteur est linéaire sur une grande dynamique, et propose un seuil de sensibilité bas.
Un récepteur sera d'autant plus sensible que... son seuil de sensibilité est bas. Ceci nécessite le plus souvent son refroidissement, afin de diminuer le bruit d'agitation thermique.
La linéarité assure une réponse proportionnelle au signal incident.
C'est une propriété importante pour convertir une observable en mesure. Si le détecteur est linéaire, il est possible par un simple facteur d'échelle de convertir le signal électrique enregistré en signal photométrique.
La saturation limite le flux maximum observable. Un niveau de saturation élevé assure une grande dynamique.
La réponse spectrale d'un CCD dépend du matériau semi-conducteur utilisé et des caractéristiques géométriques du sandwich de détection.
Un bolomètre ne discrimine pas les longueurs d'onde... mais cela ne signifie pas qu'il est également sensible à toutes les longueurs d'onde. Le signal délivré est en fait intégré selon une fenêtre spectrale donnée.
Un détecteur n'est sensible que dans une gamme spectrale donnée. Il n'a en général aucune sélectivité spectrale intrinsèque, sauf s'il est muni de filtre adéquat.
De ce qui précède, on déduit que la résolution spectrale dépend essentiellement des filtres ou de l'instrumentation associés au détecteur.
La rapidité de lecture d'un CCD dépend de la fréquence d'horloge de l'électronique et du nombre de pixel. Le fait de n'avoir qu'un nombre de registre de lecture limité (1 à 4 typiquement) ralentit considérablement la réponse temporelle d'un détecteur composé de millions de pixels.
Un obturateur mécanique est souvent nécessaire pour stopper l'arrivée des photons durant le temps de lecture de la caméra. Dans certains cas, cet élément peut limiter la cadence d'observation.
L'observation astronomique se caractérise souvent par des poses très longues, nécessaires pour l'obtention d'un signal intrinsèquement très faible. Mais il est aussi utile de pouvoir compter sur des détecteurs rapides. La réponse temporelle prend son importance pour l'observation d'un phénomène périodique rapide, comme p.ex. le clignotement d'un pulsar, ou pour un phénomène transitoire, tel une occultation stellaire.
Un détecteur a un temps de réponse, propre ou dépendant de l'électronique de contrôle et de lecture, qui n'est pas infiniment bref. Par exemple, un bolomètre, qui convertit l'énergie des photons en échauffement, ne peut pas réponde instantanément. De même que la lecture d'une matrice CCD de plusieurs millions de pixels ne peut pas être instantanée, mais prendra jusqu'à une minute.
Il s'ensuit que le signal d'un détecteur est échantillonné dans le temps.
De ce qui précède, on en déduit qu'un détecteur fonctionne comme un filtre passe-bas : les hautes fréquences temporelles sont filtrées.
Certains phénomènes astronomiques présentent de rapides variations temporelles, soit parce qu'intrinsèquement variables, soit parce que correspondant à un phénomène transitoire. L'observation de tels phénomènes demande un temps de réponse rapide, et donc une stratégie de détection appropriée.
Difficulté : ☆ Temps : 10 min
Une observation astérosismique avec le spectromètre HARPS nécessite la lecture d'une caméra de 2k×4k. Par ailleurs, l'échantillonnage du signal temporel nécessite l'acquisition d'une image par minute.
Déterminer le temps de pose en fonction de la magnitude, sachant que le détecteur sature à partir de photo-électrons par pixel, est que cette saturation est atteinte en environ 1 s pour une étoile de magnitude 0.
Le temps de lecture de la caméra est de 20 s. Pour quelle magnitude minimale l'observation reste-t-elle pertinente, avec au-moins la moitié du temps passée sur la source et non à lire la caméra ?
L'observation demande un échantillonnage plus rapide que 3 minutes. Montrer qu'une cible peu brillante ne sera pas observée dans de bonnes conditions. Estimer la limite en magnitude dans le cas où l'on accepte de remplir les pixels à 1/10 de la valeur optimale.
Les CCD actuels pour l'astronomie ont des tailles limitées à 2k4k. Pour augmenter la capacité de détection, on pave le plan focal de plusieurs détecteurs, comme par exemple pour la caméra MEGACAM du télescope CFH mise en service à l'été 2003.
Un pixel, pour picture element, est un élément d'image. Par extension, un pixel d'une caméra CCD correspond à l'entité physique qui aboutit à un élément d'image.
Le nombre de pixels court de 1 à plusieurs millions ; on note couramment 1 kpx = 1000 px.
Les caméras actuelles ont typiquement des formats de 256 256 px (dans l'infrarouge thermique) à 2k 4k pixels (dans le visible).
Le format est la seule caractéristique où la détection par plaque photographique fut plus performante. Les détecteurs de type CCD comptent un nombre de pixels bien inférieur à celui atteint par les plus grandes plaques photos.
Difficulté : ☆ Temps : 10 min
La caméra MEGACAM du télescope CFH, mise en service à l'été 2003, comprend 40 mosaïques CCD, de 2k 4.5k pixels. L'information d'un pixel est codé sur 16 bits. Le temps de lecture d'une image totale est de 30 secondes.
Les 36 CCD centraux, couvrent une surface carrée de 0.94 degré par 0.94 degré. Déterminer le champ de vue d'un pixel.
Déterminer la capacité de stockage nécessaire pour 1 champ observé en 3 couleurs.
Une nuit moyenne aboutit à une dizaine de champs, chacun pris dans 3 filtres. A raison de 100 nuits d'observation par an, déterminer le volume de données au bout de 5 années de fonctionnement.
Le simple fait de numériser un signal analogique, càd de le coder sur une échelle de valeurs discrétisée (typiquement, sur bits, ce qui permet de coder valeurs), peut rajouter du bruit au signal.
La température du détecteur conditionne le signal d'obscurité d'un détecteur. Suite à l'agitation thermique, des porteurs de charge apparaissent aléatoirement, d'autant plus que la température est élevée.
Le bruit de fond représente le bruit de photons de la lumière parasite.
Apprendre à distinguer un signal d'un bruit.
Plusieurs pages sont spécifiquement dédiées au bruit dans la section Analyser le signal : (bruit gaussien, bruit de photons, rapport signal à bruit...)
Au signal scientifique se superposent des signaux parasites et des bruits. Un bruit sera caractérisé par son caractère aléatoire, et les propriétés statistiques correspondantes.
Un signal parasite possède, comme son nom l'indique, les propriétés d'un signal et non celles d'un bruit.
La nature du rayonnement, quantique par excellence, montre le hiatus à décrire une intensité lumineuse par une quantité analogique, alors que les porteurs de ce rayonnement sont quantifiés.
On montre que la statistique d'arrivée des photons est poissonnienne. Lorsque l'on attend photons, la valeur moyenne observée est et la fluctuation autour de cette valeur moyenne. Il s'ensuit un rapport signal à bruit déterminé par le flux de photons égal à :
En électronique, on parle de bruit de grenaille, et de bruit de photons en optique.
Le bruit de fond représente le bruit de photons de la lumière parasite qui se superpose au signal scientifique. Comme le bruit quantique, il est lié aux sources (ici parasites) et non au détecteur. Dans l'infrarouge, il est dominé par l'environnement chaud que voit le détecteur.
Le bruit thermique provient de l'agitation thermique des porteurs de charge du détecteur. Il est à moyenne nulle, son écart-type augmente avec la température.
Ce bruit, comme les suivants, dépend du détecteur et de la chaîne de détection.
Le processus de lecture contribue au bruit de lecture, par exemple dans un CCD lorsque les photo-électrons sont transférés le long d'une colonne vers un registre de lecture. On quantifie le bruit de lecture par son écart-type en nombre de photoélectrons par pixel. Une valeur typique de est de l'ordre de quelques photo-électrons par pixel
L'électronique d'amplification introduit un gain , dont la valeur n'est pas fixe mais sujette à différents bruits.
Le signal analogique est finalement converti en signal numérique, codé sur éléments d'information (bit), ce qui permet uniquement valeurs de codage.
Un signal évoluant sur une plage de 0 à présentera, de par le codage sur éléments d'information, une résolution minimale de .
Difficulté : ☆ Temps : 15 min
On souhaite numériser le signal photométrique d'un détecteur dédié à une étude de la microvariabilité. Ce signal est composé d'un fort continu, de diverses modulations et bruit, et du signal scientifique. Les amplitudes respectives sont données dans le tableau ci-dessous.
continu | |
variations | |
microvariabilité |
Sans traitement préalable, sur combien de bits faut-il coder le signal afin de ne pas introduire de bruit lors de cette opération (si besoin, voir les pages sur l'échantillonnage d'un signal) ?
Même question, après filtrage permettant de séparer les composantes continue et lentement variable d'une part, et la microvariabilité se distinguant du fond variable de l'autre.
Lorsque l'on décompte toutes les pertes de transmission des différents éléments d'une chaîne instrumentale, on s'aperçoit que le rendement final n'est pas nécessairement bon. Pour 100 photons collectables au sommet de l'atmosphère, la plupart des instruments ne travailleront finalement qu'avec une poignée de photoélectrons.
On peut considérer comme partie intégrante du rendement celui de la couverture temporelle durant laquelle la météo est favorable. L'image satellite illustre le fait que le Chili offre de bien meilleurs sites d'observations que l'Argentine, avec un ciel parfaitement dégagé.
Lorsque les photons sont rares, pour des sources faiblement lumineuses, il faut viser l'efficacité lors de chacune des étapes participant à la chaîne de mesure, et ce bien avant le détecteur.
atmosphère | 60 à 80%, dépend de la masse d'air (mesure la quantité d'atmosphère traversée, càd , avec la hauteur sur l'horizon de l'objet visé) |
miroir | jusqu'à 99%, en fonction du traitement réfléchissant de surface |
fibre | de l'ordre de 80% |
dioptre | une réflexion verre-air a un coefficient de transmission typiquement de 96%. Un traitement antireflet permet d'accroître ce coefficient jusque vers 99% |
Difficulté : ☆ Temps : 5 min
Un instrument comprend en tout 10 lentilles. Sans traitement antireflet, chaque dioptre a une transmission de 96%. Déterminer la transmission globale.
[2 points]
Un traitement antireflet permet de porter le coefficient de transmission à 99%. Que devient la transmission globale ?
[1 points]
Conclure.
[1 points]
Difficulté : ☆ Temps : 15 min
Les données de l'appliquette ci-jointe montrent l'évolution de la transmission atmosphérique avec la longueur dans le domaine visible, pour 2 altitudes d'observation : au niveau de la mer et au sommet du Mauna Kea (Hawaï, 4200 m d'altitude).
Tracer, pour les 2 altitudes d'observation, les transmissions en fonction de la longueur d'onde, et commenter l'allure des courbes.
[2 points]
La relation de l'extinction avec la masse d'air de l'objet visé , l'angle mesurant la distance angulaire entre le zénith et la direction de visée, est de la forme :
Commenter et justifier cette relation.
[1 points]
Montrer, en calculant l'extinction au CFH, que la courbe d'extinction est compatible avec la diffusion Rayleigh, qui varie comme l'inverse de la puissance quatrième de la longueur d'onde
[1 points]
Pour en savoir plus sur les thématiques de cette section ; voir p.ex. le livre Méthodes physiques de l'observation, de Pierre Léna, CNRS éditions.
pages_detection-quantique/detection-quantique-sexercer.html
pages_detection-rendement/detection-rendement-sexercer.html
pages_detecter/detection-physique-sexercer.html
On rappelle :
Avec le déphasage inconnu à un instant de référence choisi comme origine, le produit des signaux est proportionnel à :
Les 2 pulsations étant voisines, la deuxième composante a une fréquence bien plus basse que la première.
Que reste-t-il du signal précédent après élimination des hautes fréquences ?
La partie à basse fréquence, qui porte l'information du signal scientifique, à une translation en fréquence près, devient analysable à l'aide de l'électronique ad hoc, et peut être détectée en amplitude.
pages_detecter/reponse-temporelle-sexercer.html
Rappel : magnitude et luminosité varient dans le rapport :
Par application de la définition de la magnitude, le flux d'une étoile de magnitude vaut par rapport à celui d'une étoile de magnitude nulle.
Le temps de pose étant limité par le flux optimal sur un pixel, une pose de durée pour une magnitude nulle sera multipliée par pour une magnitude .
Soit 10 s pour une magnitude 2.5, 100 s pour une magnitude 5.
En application de ce qui précède, une pose de 20 s correspond à la magnitude vérifiant , càd .
Le temps de pose pour une étoile plus brillante que la magnitude 3.25 est plus court que 20 s : le temps est majoritairement dépensé à lire le détecteur.
La pose sur l'objet est nécessairement limitée à 160 s.
En application de ce qui précède (avec des pixels bien remplis), une pose de 160 s correspond à la magnitude vérifiant , càd .
Le temps de pose pour une étoile moins brillante que la magnitude 5.5 dépasse 160 s. En acceptant de remplir les pixels de façon très incomplète, le gain d'un facteur 10 en nombre de photoélectrons, donc de photons, correspond à un surcroît de 2.5 magnitudes. La limite en magnitude est donc de l'ordre de 8.
pages_detecter/reponse-geometrie-sexercer.html
Déterminer le nombre total de pixels pour 36 CCD.
1 CCD comporte 9 Mpx. Soit un côté équivalent de 3 kpx, s'il était de forme carrée. Donc, 6 CCD par côté représente 18 kpx.
Comme 0.94 deg vaut 3384", chaque pixel voit un champ de 0.188" de côté.
1 pixel codé sur 16 bits nécessite 2 octets pour le stockage.
Le nombre total de pixels vaut , soit 360 Mpx, d'où un taille de 720 Mo par image.
D'après la question précédente, 3 images pour 3 poses dans différents filtres. donnent 2.16 Go.
Le volume de données représentera finalement , soit 10.8 téraoctets.
pages_detecter/reponse-bruits-sexercer.html
L'échantillonnage du signal requiert de coder le niveau de signal à la moitié de la plus petite variation.
Déterminer l'amplitude relative du signal entre le niveau de codage et la valeur maximale
Ne pas introduire de bruit nécessite de coder comme niveau de signal minimal la moitié de la plus petite variation, soit 0.05.
Le rapport entre cette valeur et l'amplitude maximale vaut .
Le nombre de bits nécessaire vérifie :
(avec E codant le symbole partie-entière). Il faudrait donc coder le signal sur 25 bits, ce qui est beaucoup.
Même démarche que précédemment.
Le niveau de quantification requis est identique, mais l'amplitude maximale est cette fois-ci de 1000, et le rapport de 20000.
Un codage sur 15 bits suffit à rendre compte du signal filtré du continu.
pages_detecter/detection-rendement-sevaluer.html
Faire un schéma montrant les couches d'atmosphère traversées avant la détection.
Dans l'appliquette :
- sélectionner la 1ère case de la colonne 1-T (D1) et réaliser : =100-C1
- sélectionner la 1ère case de la colonne (lambda^-4) (E1) et réaliser : =(1000/A1)^4