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Décortiquer le fonctionnement d'un spectromètre par transformée de Fourier, en s'appuyant sur les propriétés d'une TF en lien avec les caractéristiques souhaitées du spectre.
Une observation par spectrométrie de Fourier nécessite le choix de paramètres de Fourier efficaces pour l'enregistrement rapide de l'interférogramme. La comparaison entre le spectre initial et le spectre calculé à partir d'un interférogramme simulé permet de jauger la pertinence des choix effectués.
L'interférogramme, obtenu par pas de différences de marche équidistants de , admet une fréquence de coupure . La valeur de cette fréquence, donc la valeur de , ne peuvent pas être prises au hasard.
Le spectre étant recalculé à partir de l'interférogramme par transformée de Fourier rapide (fft), la validité du principe suppose que les bornes de l'intervalle spectral libre, multiples entiers consécutifs de , encadrent entièrement le domaine spectral défini par le filtre d'entrée.
Quand bien même la largeur de l'intervalle spectral libre est suffisante, mais avec un spectre distribué sur 2 intervalles, le résultat ne sera pas correct, par suite du repliement des fréquences lors de la fft. Le nombre de points de l'interférogramme doit être optimisé. S'il diffère légèrement de la valeur optimale, le mauvais échantillonnage du signal conduit à retrouver un spectre à l'aspect tordu, par suite du repliement indu de fréquences mal séparées.
La résolution spectrale varie en fonction de la différence de marche maximale explorée. Elle s'exprime simplement :
Exemple : pour une raie à et , et le pouvoir de résolution vaut donc .
Rien ne sert de suréchantillonner l'interférogramme dès lors que le nombre de points a été optimisé au sens des propriétés de la transformée de Fourier rapide.