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proposition de test 1 |
On cherche à tester la validité des horoscopes des journaux. Pour cela, on vérifie s'il y a une corrélation entre le signe de naissance d'un sujet et ce qu'il choisit à posteriori comme horoscope parmi les 12 qui lui sont proposés en cachant le signe associé.
On dispose donc de N élèves répartis dans p=12 signes du zodiaque. Il est important que la taille de l'échantillon soit suffisante pour que le nombre d'élèves par signe soit suffisant (au moins 5).
Supposons qu'on ait f1, f2,....f12 élèves dans chaque signe. Si la répartition était seulement due au hasard, on aurait, en moyenne, g = N/12 élèves dans chaque signe i.
On calcule alors Q = Σ[(fi-g)2/g]. Cette quantité est une mesure de l’écart entre le nombres moyen g et ceux observés (f1,f2...f12).
Interprétation : Il existe des tables qui donnent la probabilité pour que les écarts observés puissent être dus au hasard. Cette valeur, χ2 p-1, a, dépend du nombre de degrés de liberté (ici p-1=11) et d'un seuil de tolérance, a. Les études statistiques choisissent en général un seuil de tolérance de 5%.
Avec une tolérance de 5% et 11 degrés de liberté, le tableau montre que χ2 11,5% vaut 19,68. Cela veut dire que Q sera supérieur à 19.68 dans 5% des cas.
Si Q est supérieur à χ2 p-1, a, on peut rejeter l'hypothèse que la répartition des élèves est aléatoire.
Cet outil permet de faire le test.
Un groupe témoin avec de faux horoscopes peut être constitué avec l'utilisation de générateurs aléatoires accessibles sur le Web.