Caracterisation et détermination des courbes de vitesse nulle
L'expression de l'Hamiltonien peut se réécrire sous une forme différente, en réintroduisant les vitesses relatives dans le référentiel en rotation
et
, on obtient alors :
Puisque
et
, et que la courbe de vitesse nulle s'écrit
,
nous obtenons :
Or, nous avons l'intégrale de Jacobi (lien) qui vaut J=-2H.
L'équation de la courbe de vitesse nulle est donc la suivante :
Cette expression devant être toujours positive, on voit que pour une valeur fixée de J, le plan (Q
1,Q
2) sera partagé en plusieurs régions:
- Celles où l'équation précédente est négative sont des zones où le mouvement n'est pas possible, ce sont des zones interdites.
- Les points (Q1,Q2) pour lesquels l'expression précédente s'annule forment les séparatrices appelées "courbes de vitesse nulle". Notons que ces séparatrices ne sont pas interdites ! En effet, le fait que la vitesse s'y annule ne signifie pas que l'accélération soit elle aussi nulle. Les trajectoires de la particule peuvent donc passées par un point de ces courbes, où elles sont tangentes.
Bien entendu, ces courbes ne sont visible que dans le repère tournant.