Piégeage d'une particule dans le champ magnétique terrestre
On a vu qu'à l'ordre 0, un centre guide suit la ligne
de champ. Comme le champ magnétique s'intensifie
aux hautes latitudes, l'effet miroir peut
jouer. On voit d'après d'après
21 qu'une
particule partant de l'équateur avec un angle
d'attaque
verra son angle d'attaque augmenter au fur et à
mesure qu'elle atteindra des latitudes de plus en
plus élevées. Le lieu
du rebond sera déterminé par
. L'angle d'attaque limite
défini à l'équateur qui sépare les particules
piégées des particules précipitées est défini
par
où
est le champ magnétique régnant au somment de
l'ionosphère, là où les particules sont captées par
des collisions. Plus l'angle d'attaque est grand,
plus bas seront les points mirroirs (figure
??).
Lorsque le point de rebond se situe au niveau de
l'atmosphère, ou plus bas, la particule est perdue,
capturée lors de collisions avec les autres particules
atmosphériques, on dit qu'elle est précipitée dans
l'atmosphère.
Par contre, lorsque le point de rebond se situe à
une altitude assez haute où le plasma est
peu dense, la particule rebondit contre
le point mirroir, refait le chemin inverse,
jusqu'à atteindre le point mirroir de latitude
opposée, où elle rebondit encore. Un telle
particule oscille entre deux points mirroirs
conjugués, on parle de particule piégée. Pour une
particule de quelques eV, la durée d'ocsillation
entre des points miroir conjugués est de
l'ordre de quelques minutes. Elle passe à
quelques secondes pour une particule de 1
keV.
L'effet des particule précipitées sur la fonction de
distribution des particules à l'équateur est
représenté sur la figure ??.