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L'effet Mars |
L'étude la plus souvent mise en avant par les tenants de l'astrologie est celle de Michel Gauquelin et Françoise Schneider-Gauquelin sur les corrélations entre métier et signe de naissance.
Ces premiers travaux, publiés en 1951, semblaient démontrer que pour un échantillon de personnalités connues pour l’exercice d’une profession donnée, la position des astres dans le ciel se retrouverait dans une distribution qui ne serait pas due au hasard. Dans ces premières études, des positions supposées statistiquement anormales de Mars ont été relevées chez les sportifs, de Jupiter chez les acteurs et de Saturne chez les scientifiques (connu sous le nom d'effet "Mars").
Cette étude est analysée par le Comité scientifique PARA: Les résultats ne sont pas statistiquement significatifs. Les conclusions sont publiées en 1976.
En 1982, le Comité Français pour l’Étude des Phénomènes Paranormaux fait une nouvelle expérimentation. Un protocole expérimental a été élaboré en 1982, avec un échantillon de 1066 sportifs français et un échantillon témoin de 10 000 personnes. Une modification du protocole remplace l'échantillon témoin par un échantillon aléatoire (pour une question de coût?...). Puis, Michel Gauquelin suggère des additions et des retraits de noms dans l’échantillon des sportifs.
Ces propositions sont rejetées par le CFEPP. Au final, la comparaison des deux échantillons conclut à un écart statistique non significatif.