Ex: Extinction atmosphérique |
Difficulté : ☆ Temps : 1h
Le nombre de particules atmosphériques rencontrées par un rayon de Soleil le long de son parcours est appelé densité de colonne, et est égal à :
où est la coordonnée le long du trajet du rayon et est la densité atmosphérique au point de coordonnée .
On peut approximer la densité atmosphérique à faible altitude (là où elle est la plus dense) par:
où est l'altitude (mesurée verticalement), est la densité au niveau du sol, et est l'échelle de hauteur caractéristique de l'atmosphère. Cette expression est une forme de la loi barométrique.
La figure ci-dessous représente la situation. Le centre de la Terre est au point C, l'observateur en O. Le point S représente le point de coordonnée sur le trajet du rayon de Soleil, et d'altitude . est la hauteur du Soleil sur l'horizon (vu par l'observateur) et R est le rayon de la Terre.
Dans le cas du Soleil couchant (), donner l'expression de l'altitude en fonction de la coordonnée .
Donner l'expression de , la densité de colonne au Soleil couchant (). On remarque que la densité de particules décroît rapidement avec l'altitude et devient petite pour ; on peut donc tronquer l'intégrale à une altitude maximum telle que (l'atmosphère est fine par rapport à la taille de la planète).
Reprendre les questions 1) et 2) pour donner l'expression de , la densité de colonne pour une position quelconque du Soleil dans le ciel. En plus de l'hypothèse précédente, on évite cette fois les situations proches de l'horizon ; on a donc .
Le Soleil est au zénith quand . Calculer le rapport . Pour l'application numérique on prendra km, km (échelle de hauteur de l'atmosphère terrestre).
Difficulté : ☆ Temps : 30 min
Le rapport de l'exercice précédent est appelé masse d'air en Astronomie. C'est le chemin optique parcouru dans l'atmosphère par rapport à la position zénitale. Suffisamment loin de l'horizon, on a en bonne approximation , où i est l'angle zénital (compté à partir de la verticale). Cette valeur correspond à l'approximation plan-paralléle. On cherche toujours à observer les astres sous faible masse d'air (< 2) pour limiter l'extinction atmosphérique.
On veut maintenant calculer exactement la longueur du chemin optique parcouru par les rayons lumineux dans l'atmosphère pour étudier la validité de l'approximation précédente.
Reprendre la question 3 de l'exercice précédent : dériver une relation entre l'altitude et la coordonnée pour une hauteur quelconque.
On exprimera cette relation en fonction de l'angle zénital (compté à partir de la verticale locale).
Résoudre en .
Tracer en fonction de l'angle zénital et comparer avec l'approximation usuelle en sécante ().
Quel est le domaine de validité de l'approximation en sécante ? Quels autres phénomènes affectent la diffusion dans ces conditions ? Conclusion ?